En attendant la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition (Ceni-T), ses membres ont tenu une assemblée générale mardi dernier. Avec les nombreuses irrégularités observées et dénoncées par les candidats des dernières élections communales et municipales, cette commission a en effet enregistré la plus grande défaillance depuis son instauration avec plus de 1 700 requêtes déposées sur tout le territoire national. Cependant, les membres ont mis dans l’ordre du jour la discussion sur les points forts et les points faibles de ces scrutins. Force est de constater que la balance ne serait pas juste en ce qui concerne ces deux sujets. Pour le moment, la réunion s’est déroulée à huis clos et aucun détail n’a été communiqué. Sauf que les membres préparent déjà la passation au cas où la nouvelle structure se formerait d’ici peu.

Effectivement, les consultations auprès des partis politiques et des sociétés civiles sont déjà achevées, il y a quelques jours. Des rencontres à l’issue desquelles le ministère de l’intérieur et de la décentralisation a affirmé que la prochaine commission va être composée de deux sortes de membres dont l’une serait constituée de membres permanents issus des hommes de loi tandis que l’autre s’agit des non permanents composés essentiellement de partis politiques. Pourtant, les associations de société civile ont déjà proposé que cet organe ne doive plus avoir de relation avec les partis politiques.

Vahatra Ny Aina