« Dans cette approche, il faut la refondation totale des universités en mettant en place un nouveau système  où la gestion est rigoureuse et rationnelle en suivant les normes des pays développés. Il en résultera une énorme somme d’argent disponible qu’on pourra utiliser pour satisfaire toutes ces revendications sociales et surtout pour développer l’enseignement supérieur et la recherche scientifique », dixit un membre du comité de réflexion, il n’est besoin de paniquer ni de s’en remettre aux saints patrons pour trouver une voie de solution aux problèmes plus que séculaires des Universités malgaches. Il suffit d’un zeste de bonne volonté pour y parvenir.

‘’ Les universités sont à l’agonie ‘’, cette phrase  a été écrite sur une grande banderole lors du dernier Conseil National ordinaire du Syndicat des Enseignants Chercheurs de l’Enseignement Supérieur (SECES). Elle traduit bien la  réalité  vécue par nos universités. C’est triste et malheureux de trouver nos universités dans un gouffre. Depuis plusieurs décennies, l’enseignement supérieur a été dans un état chaotique. A l’heure actuelle, leur situation devient de plus en plus catastrophique. Certaines personnes pensent que les universités sont dans un état déplorable et irrémédiable et qu’elles ne s’en sortiront plus, elles sont à l’agonie selon le constat du  SECES.

Mais, à coté cette vision pessimiste, en examinant attentivement la situation, des associations et des personnalités croient qu’on peut encore sauver nos universités et  elles ont proposé des solutions aux différents responsables. Avant, dans les années 90, les enseignants chercheurs membres du SECES connaissaient bien le fond du problème et ils ont essayé de trouver des moyens pour y remédier et  ont orienté leur revendication dans ce sens, mais, maintenant, ils suivent  une autre voie qui s’éloigne vraiment des solutions pérennes et oublient totalement cette ancienne démarche. Les responsables ministériels, n’ayant pas de vision bien définie, sont embarqués par le SECES dans un sale bourbier. Comme, ils ont fait un faux diagnostic, le remède qu’ils  ont administré aux enseignants est tout simplement un calmant dont les effets ne dureront que quelques mois.

Pour notre cas, notre cercle de réflexion, dont les membres sont des éminents universitaires,  n’est pas non plus insensible aux appels de détresse lancés par des parents et des étudiants devant le désastre et a étudié les problèmes de fond en comble. Les analyses de ce comité ont permis d’actualiser les propositions faites  par certains groupes de chercheurs et de mettre en relief des solutions pour remédier définitivement toutes les crises universitaires. Les solutions proposées vont directement aux racines de maux et vont les éradiquer totalement. Ainsi, les grèves universitaires ne seront plus que des mauvais souvenirs. Dans cette approche, il faut la refondation totale des universités en mettant en place un nouveau système  où la gestion est rigoureuse et rationnelle en suivant les normes des pays développés. Il en résultera une énorme somme d’argent disponible qu’on pourra utiliser pour satisfaire toutes ces revendications sociales et surtout pour développer l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Par suite, la qualité de l’enseignement s’améliorera rapidement et nos rêves d’avoir des universités d’excellence se réaliseront. Nous avons résumé ci-dessus l’aperçu très succinct de notre plan d’action et nous exposerons  en détail  les grandes lignes  de cette opération de sauvetage de nos universités, aux autorités compétentes qui  souhaitent en  savoir plus et qui sont  surtout prêts à les appliquer.

Enfin, notre équipe est à l’entière disposition de la Nation pour la mise en œuvre de ces solutions,  pour  sauver nos universités de l’agonie.

Le Professeur Randrianarivony  Edmond, quoique en partance pour la retraite après quelques décennies de bons et loyaux services au bénéfice de l’Université et donc de la défense de la sacralité du métier du métier d’enseignant-chercheur, en bon physicien qu’il est, pense dur comme fer qu’il existe bel et bien une solution aux « problèmes de nos Universités ! »

Dossier réalisé par Solo RABEFIRINGA