En tant qu’organisation des sociétés civiles œuvrant dans le domaine des droits humains (Osc/Dh), les responsables au sein de cette association ont également tenu à exprimer leurs indignations face aux agissements des éléments des forces de l’ordre dans « l’immobilisation » de l’étudiant Jean Pierre. Lors d’une conférence de presse qu’ils ont tenue hier au Saf/Fjkm à Antaninarenina, les 28 adhérents de cette plateforme ont prouvé aux yeux de ceux qui veulent le savoir que ces actes ne constituent en aucun cas des procédures normales, tel que certains veulent le faire croire. Ils ont ainsi rappelé les articles de différents textes pour démontrer l’illégalité de ces violences récurrentes. Pour eux, « les responsables des forces de l’ordre ont fait fi des dispositions des instruments ratifiés par la Grande île ».

Exigences

Pour le moment, l’Osc/Dh a avancé quelques points essentiels « afin d’éviter le développement de la spirale de la violence qui guette notre pays, dont l’exigence à ce qu’une enquête soit diligentée pour déterminer la part de responsabilité de tout un chacun et que le gouvernement prenne les mesures adéquates envers les responsables directs ou indirects de ces actes ». Ils ont aussi demandé au gouvernement d’être à l’écoute des cris de détresse de la population et de résoudre le problème dans les meilleurs délais. Chose que ce régime a du mal à exercer. A part cela, l’Osc/Dh a également recommandé la professionnalisation des éléments par des recyclages. Pour terminer, « nous lançons un appel à tous les acteurs à plus de retenue, (…) ».

Vahatra Ny Aina