Délégation du FMI à Madagascar – Le ministère de la communication supplie les médias !
C’est le round de la dernière chance pour ce régime sinon il faudra déclarer la faillite et Madagascar sera la Grèce de l’Océan Indien. Les missionnaires du Fonds Monétaire International fouleront le sol malgache très bientôt et pour faire bonne figure, après avoir torturé le peuple durant 21 mois, le régime – à travers le ministre de la communication – fait les yeux doux à la presse libre et indépendante. Encore une fois, on se trompe d’interlocuteurs.
Après les mois de janvier, de mars et de juin, une nouvelle mission du Fonds Monétaire International est attendue pendant ce mois de septembre dans nos murs. Compte tenu de la situation actuelle, il faut d’ores et déjà admettre que cette mission arrive à un très mauvais moment pour le régime Rajaonarimampianina. En effet, le pays est miné par une instabilité sociopolitique et économique grandissante qui n’est pas en faveur des tenants actuels du pouvoir. Par ailleurs, le climat d’apaisement et l’ordre institutionnel ne sont pas au rendez-vous à cause des dernières élections communales et municipales controversées et truffées d’irrégularités.
De plus, la récente affaire impliquant le non respect flagrant des droits de l’homme dans l’arrestation musclée d’un simple étudiant de l’université d’Antanananarivo n’arrange pas les choses. C’est pour ces diverses raisons que, hier, le ministère de la communication et des relations avec les institutions a tenu à faire la paix avec les médias, surtout avec ceux affichant la vérité et n’hésitant pas à critiquer ouvertement l’incompétence des dirigeants actuels. Dans cette optique, le ministre Vonison Andrianjato Razafindambo a indiqué que cette mission du Fmi cadre dans l’intérêt général de la population mais non seulement de ceux des dirigeants.
A travers ce ministère, le régime souhaite donc que certains organes de presse, notamment ceux de la confédération de la presse libre et indépendante, mais aussi et surtout certains journalistes – dont nous faisons sûrement partis – devraient véhiculer une bonne image du pays. En d’autres termes, plusieurs journalistes devraient littéralement se ranger sur le côté pour que les tenants actuels du pouvoir puissent se faire passer pour de bons dirigeants aux yeux des missionnaires du Fmi et de cette institution internationale.
Un pays instable
En un mot, le ministre de la communication supplie ouvertement les médias de fermer les yeux sur la pauvreté, l’extrême insécurité et toutes sortes d’injustices sociales et politique dans lesquelles a été enfoncé le peuple malagasy par les tenants du pouvoir actuel.
Compte tenu de la situation actuelle et des évènements qui se sont déroulés depuis plus d’une année et demie, il est clair que le ministre de la communication et des relations avec les institutions se trompe d’interlocuteur dans sa volonté de détourner l’image de Madagascar lorsque la mission du Fmi sera dans nos murs. En effet, les journalistes n’inventent pas ce qu’ils mettent dans leurs colonnes ou dans leur journal télévisé mais se réfèrent quotidiennement sur la réalité du pays. C’est donc la réalité actuelle à Madagascar qui oblige, en quelque sorte, les journalistes à révéler la vérité aux yeux de tous et à partager les vraies informations à la population, mais aussi au monde entier. A l’heure actuelle, et même si les médias se calmeraient un peu – ce ne sera pas le cas -, le Fmi n’est pas dupe, comme le ministre Vonison Razafindambo l’estime. Si le désordre et l’instabilité sont maîtres dans le pays, la faute revient principalement aux tenants actuels du pouvoir. Persister dans cette voie ne pourra que mener le pays droit dans le gouffre, et plus vite que Vonison Andrianjato Razafindambo le pense.
J.L.R. – Laza Marovola
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