Occupant une surface de 372 470 hectares de forêt, le parc se positionne comme étant une vitrine de la réussite sur la vente de crédit carbone. Cité par le site mongabay.com, Masoala se veut être un model pour d’autre pays avec ses 31 millions de tonnes de carbones fixées sur 30 ans. La tonne coûterait de dioxyde de carbone entre 4 dollars et 10 dollars.

Depuis 2008, l’objectif de Madagascar est de vendre une dizaine de tonnes de crédit. « Le projet est en lien avec la bourse volontaire du carbone ». L’argent obtenu par la vente de crédit carbone est utilisé pour le développement local ainsi que la conservation de la forêt qui abriterait près de la moitié de la biodiversité de Madagascar.

A part la conservation de carbone, la forêt de Madagascar abrite quelques 25 familles d’espèces endémiques dont 14 000 espèces végétales. La valeur monétaire de la richesse naturelle du pays est évaluée à près de 3 500 milliards de dollars.

Ambigüité entre réalité et théorie

Entre théorie et réalité, les résultats des efforts pour la protection des forêts et de la biodiversité restent ambigus et difficilement interprétables. D’un coté, l’objectif de la

« vision Durban » qui consiste à multiplier par trois soit 6 millions ha les aires protégées entre 2003 et 2012 est surement déjà atteinte voir même largement dépassé. D’un autre, les défenseurs de la nature se plaignent sur l’aggravation de la déforestation dans la Grande île.

Dom