La tendance politique actuelle commence à se tourner vers la réforme de l’actuelle Constitution. Les partis politique extrémistes tels que le Tambatra et Otrik’afo, ainsi que les participants aux assises nationales de la réconciliation nationale proposent un changement de la loi fondamentale qui régit la République. Dans son objectif d’accaparer le pouvoir entre les mains du chef de l’Etat, le parti au pouvoir, Hvm ne serait pas également contre cette tendance qui critique l’actuelle constitution. Une reforme permettra au Président de la République de nommer à sa guise le premier ministre sans tenir compte de la majorité parlementaire. Après une retouche au niveau de la Constitution, le régime ne risquera plus les motions de déchéances et de censures. Les instigateurs de ce projet de réforme projettent de le réaliser en début 2016, c’est-à-dire quelques temps après la mise en place du Sénat prévue au plus tard au mois de décembre prochain.

Un projet sans intérêts

Dans la logique du développement, toucher à la constitution n’apportera aucun changement sur la situation politique et économique du pays. Le principal problème qui est à l’origine des foyers de tensions et de grèves à Madagascar reste la pauvreté provoquée par l’incapacité des dirigeants à réaliser leurs promesses. En second lieu, le non-respect de l’actuelle constitution, par le régime en place demeure la cause de la crise institutionnelle entre la présidence et la chambre basse.

Dominique Val