L’association des exploitants aurifères à Betsiaka Ambilobe dénonce un abus de pouvoir de le la part de plusieurs autorités régionales. Ces derniers usent de leur statut de représentant de l’Etat pour accaparer les mines d’or appartenant à la population depuis au moins 3 à 5 ans. Des mercenaires armés de couteaux, et d’autres objets tranchants sèment la terreur dans la localité pour chasser les petits exploitants. Ces malfaiteurs seraient des complices de certains hauts responsables au sein de collectivités territoriales décentralisées et déconcentrées.

Des plaintes ont déjà été déposées auprès des forces de l’ordre mais après enquêtes et déferrement au parquet, l’affaire est toujours classée. Dans leur désarroi, les victimes qui ont ténu une conférence de presse hier n’ont pas hésité à divulguer les noms des hauts responsables qu’ils pointent du doigt comme étant les instigateurs des attaques contre eux.

« Les mercenaires sont très puissants et ils osent se vanter d’avoir bénéficié le soutien des hauts responsables au sein de l’Etat central », dénonce l’un des membres de l’association. Face à cette situation, il lance un appel au chef de l’Etat et au premier ministre de prendre de mesures rapide et efficace, contre ce réseaux de malfaiteur soutenus par les responsables administratifs afin d’éviter un « désastre ».

Ces exploitants qualifient de « dahalo bureaucrates » certains hauts responsables locaux qui seraient impliqués dans cette affaire d’accaparement abusif de terrain de mine d’or. Récemment l’armée déclare tous les types de dahalo comme ennemis nationaux à éradiquer. La population de Betsiaka Ambilobe attend donc l’intervention des militaires contre ces « dahalo » qui volent leur bien. Ces exploitants précisent également qu’ils sont prêts à collaborer avec tous les responsables compétents pour un partage équitable et rationnel des ressources aurifères.

Dominique Val