Le ministre des finances et de budget, Gervais Rakotoarimanana, était clair hier quand il a été questionné sur la grève des enseignants chercheurs. « Le Seces n’a nullement raison de persister à ne pas reprendre les cours. Tout peut être résolu par un dialogue et les portes du ministère restent ouvertes. Si les revendications sont raisonnables, il n’y aura pas de difficulté à les réaliser », explique-t-il. Les enseignants chercheurs n’ont rien à espérer du ministre des Finances à entendre ses explications. Ce dernier n’a pas non plus évoqué l’engagement exigé par les enseignants chercheurs. Le Seces, fatigué des promesses non tenues et des dialogues sans succès, a exigé à ce que ledit ministre avec celui de l’enseignement supérieur s’engagent à intégrer leurs revendications dans la Loi de finances initiale 2016. S’ils ne parviendront pas à le faire d’ici le 14 septembre, les cours ne seront pas repris et les étudiants seront contraints à une année blanche. Une menace qui ne fait apparemment pas peur aux autorités compétentes étant donné qu’aucune mesure n’a pas toujours été prise.

Hier dans l’après midi, la président et les conseillers techniques de l’université ont convoqué les représentants de l’association pédagogique. Une rencontre vouée à l’échec étant donné qu’aucune résolution n’a été déduite. Les étudiants ont souligné qu’ils reprendront la grève si les cours ne seront pas repris à partir du 14 septembre notamment la date requise par les enseignants chercheurs. En attendant, les autorités compétentes sont tenues de prendre les mesures adéquates pour ne pas aggraver davantage la situation.

Ralambomamy