L’Etat reste incompétent pour traquer les criminels koweitiens qui ont torturé à mort une jeune malgache. Le ministre des Affaires étrangères (Mae) a expliqué hier que le pays n’a suffisamment pas de renseignements concernant les calvaires que subissent les employés malgaches dans ce pays du golf. Le Mae a révélé hier que l’Etat est déjà au courant de ces supplices dont les employés malgaches en Koweït étaient victimes et une démarche est en cours pour trouver une solution : une commission d’enquête pour étudier les cas des employés malgaches dans les pays du golf.

L’inexistence de représentant diplomatique malgache dans ces pays empire pourtant le manque d’informations fiables. Une autre source auprès du ministère de la Fonction publique et de loi sociale a confirmé qu’il existe encore des agences de placement illicites qui envoient des employés dans ces pays considérés à risques.

Pour le moment, aucune mesure pour traquer les meurtriers du jeune malgache en Koweït n’ait été entreprise. Un fait qui démontre que la protection des citoyens n’est pas une priorité pour les dirigeants. Dans d’autres pays, ce genre de drame qui a touché la jeune femme malgache assassinée au Koweït constitue une affaire nationale et risque de provoquer des incidents diplomatiques, voire même une déclaration de guerre entre les deux pays. L’Etat malgache n’a même pas eu la volonté de faire une enquête approfondie pour éradiquer les agences de  placements qui recrutent et envoient des jeunes filles dans ces pays du golf persique.

Les dirigeants n’ont pas également pris l’initiative de porter plainte contre ce crime abominable qui a coûté la vie de l’une de ses concitoyennes. Le Mae a déclaré hier qu’à part les tortures et les mises à mort, plusieurs malgaches croupissent actuellementau Koweit. Pourtant, aucun émissaire malgache n’ait jamais été envoyé là bas pour constater et confirmer ce qui s’y passe réellement.

Dominique Val