Les estimations dans les années 1990, le nombre des lémuriens appelé localement Bandro à Alaotra Mangoro était de près de 11 000 individus en 1990. Ce seul primate qui vit en permanence sur l’eau n’est plus que moins de 2 500 actuellement. Les zones humides d’Alaotra sont riches en biodiversité.

Les marais sont brûlés, non seulement pour faire place à des champs de riz, mais aussi à améliorer l’accès aux zones de pêche. Comme la pression sur ces zones ne cesse d’augmenter, le nombre d’espèce menacé ne cesse aussi d’augmenter. Parmi eux, le Bandro. La communauté locale avec l’aide des groupes de conservateur tentent de sauver l’espèce. Cette espèce appartient à la famille de Lemuridae et le genre Hapalémur. Elle vit autour du Lac Alaotra et se nourrit principalement de papyrus (Cyperus madagascariensis) et de deux espèces de graminées (Echinochloa crusgalli et Leersia haxandra). Elle vit en grand groupe et son territoire s’étend de 1 à 8ha.

« Nous estimons actuellement qu’il n’y a plus que 2 000 à 2 500 Bandro », a déclaré Lance Woolaver de Durrell Wildlife Conservation Trust (Durrell). Durrell a lancé quelques-unes des premières études de la Bandro dans les années 1990. Dans une tentative pour freiner la chasse, Durrell tends la main à la population locale. Les premières aides concernent l’engagement des communautés locales pour la gestion communautaire des marais. Durrell a contribué à la création de 28 associations communautaires qui gèrent désormais 90 pour cent des 23 000 hectares (56,834 acres) de marais qui restent.

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