Ces pierres cristal de 18 tonnes ont disparu depuis le 4 septembre dernier selon sa propriétaire Blandine Raheliarisoa et l’avocat Maître Olala lors d’une conférence de presse hier. Ces produits miniers saisis et retenus par la police des mines restent introuvables en ce moment. Face à cette situation, la propriétaire se dit être prête à lancer le défi d’une bataille juridique contre les autorités qui sont impliqués dans cette affaire. Selon les explications de Maitre Willy Razafinjatovo, aucune plainte contre sa cliente n’ait jamais été déposée. «  Faute de plainte, l’Etat doit restituer les biens de Blandine Raheliarisoa », précise son avocat.

Ces pierres ont été saisies par la Région de Bongolova et ont été confiées à la police des mines. Vendredi dernier, la propriétaire a reçu une information selon laquelle ses biens ont été transférés dans un autre endroit non-communiqué. Après vérification sur le lieu, les pierres ont bel et bien volatilisé et les responsables nient avoir être au courant de ce qui s’est passé réellement.
Blandine Raheliarisoa a expliqué hier, devant la presse, qu’elle a déjà rencontré un haut responsable auprès du ministère des Mines qui l’a conseillé d’abandonner ses requêtes. Elle a également tout fait pour avoir une audience auprès du ministre mais n’a reçu aucune réponse positive.  Avec son avocat Maître Olala, elle dénonce la pratique d’abus de pouvoir contre les exploitants miniers à Madagascar. A part cette affaire de cristal disparu, des affaires louches concernant la mine d’or de Betsiaka Ambilobe impliquent également en ce moment un réseau de hauts responsables administratifs.

Dominique Val