Politique de bas étage
Il y a deux années de ça, la Quatrième République de Madagascar a été fondée. S’en est suivi l’élection et l’investiture du nouveau président de la Republique. Aujourd’hui, à ce que certains voudraient nous faire croire, nous sommes sous un régime démocratique, dans un soi-disant Etat de droit où est appliquée la bonne gouvernance, la culture de l’impunité et la fameuse politique de Tolérance Zéro. À en croire cette petite description, nous pouvons vraisemblablement penser que tout se passe comme dans le meilleur des mondes et que le ciel est parfaitement bleu dans la Grande Ile. Mais ne nous y trompons pas parce que ce n’est tout simplement pas le cas. En effet, la situation actuelle reflète une toute autre réalité qui se résume en un cauchemar et un vrai calvaire pour la grande majorité de la population. La Quatrième République est bien là mais la démocratie est juste piétinée comme une vulgaire serpillière. Plus personne n’est libre de s’exprimer à sa guise et le chef de l’Etat pense que le peuple n’est pas souverain. Autrement dit, la dictature se met en place aux yeux de tous et pour ce faire, l’Etat de non droit a boudé la place à l’Etat de droit. Cela se traduit principalement par l’usage de la force en guise de solutions. Les non-respects des droits de l’homme, et autre droit syndical ou liberté d’expression sont flagrantes. Pour ne pas arranger la situation, la bonne gouvernance n’est que vains mots dans la mesure où nous sommes pleinement dirigés par une bande d’amis qui ne pensent qu’à leurs intérêts particuliers et qui ne penseront jamais à faire preuve de transparence. Par ailleurs, la culture de l’impunité n’est pas appliquée sur tout le monde notamment sur les responsables étatiques qui sont pourtant mêlés à des affaires « criminelles » jusqu’au cou. Il suffit d’évoquer le trafic de bois de rose et plus récemment, la disparition soudaine de 18 tonnes de cristal qui impliquerait de près le frère du président de la République. Et si la tolérance zéro est toujours scandée à tout va par les hauts dirigeants de notre pays, elle ne rime jusqu’ici qu’avec résultat zéro. Le régime dictatorial est vraisemblablement déjà en place sans qu’on ait réellement pu faire quelque chose de concret. Face aux multiples violations de la Constitution, personne n’a encore réussi à destituer ce président de la République qui se targue toujours d’avoir été élu, mais qui est aujourd’hui le président le plus impopulaire de toute l’histoire de Madagascar. À l’heure actuelle, le pays est fortement instable. Le climat d’apaisement est complètement absent, la pauvreté et l’insécurité sont grandissantes et les forces de l’ordre ne protègent plus la population. La situation actuelle est pourtant tout à fait normale parce que le pays est dirigé par une bande d’amateurs qui ne savent pas ce qu’est réellement la politique. Dans cette sombre destinée, l’ancien expert comptable devenu président de la République par défaut est le chef de file. Le vrai problème réside dans le fait que le numéro un actuel ne fait pas ce pour quoi il a été principalement élu. En effet, il faut se rendre à l’évidence que l’actuel chef de l’Etat a préféré donner de l’importance aux querelles et à la domination de l’échiquier politique plutôt que de se focaliser sur la réalisation de ses promesses électorales, sur le volet social ou encore sur la lutte contre la pauvreté. C’est notamment pour ses ambitions égoïstes que le président de la République a oublié de mettre définitivement un terme au problème de délestage dans un délai de 3 à 6 mois suivant son investiture, de faire l’effort de recruter tous les enseignants Fram en une année, ou de mettre en place toutes les institutions prévues par la Constitution. Aujourd’hui, le président de la République a toutefois encore une fenêtre de sortie pour prouver son patriotisme. Pour ce faire, il devrait immédiatement se séparer de plusieurs membres son entourage direct dont le plus dangereux partage même son lit. Aujourd’hui, le chef de l’Etat ne fait que bêtises sur bêtises mais le pire est sans doute le fait qu’il se convainc de toujours être juste, de bien agir ou de faire des choses utiles pour le pays. Pour lui, ce sont les détracteurs qui sont fous de le pointer du doigt ou de l’accuser d’incompétent et de le dénigrer. Le numéro un d’Iavoloha ne reconnait jamais ses fautes et cela nous amène même à souligner qu’il n’a pas la carrure d’un vrai chef.
Laza Marovola
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