Difficile évaluation des forces
A bientôt six mois des élections, il ne serait pas précipité de préparer l’opinion à l’idée de sa candidature si l’on en caresse sérieusement le projet. D’un côté sur le plan efficacité, une annonce sans brusquerie atterrit en douceur dans l’esprit des gens, sans heurt brutal, parfois source de réflexe de rejet, d’un autre côté en dehors de tout petit calcul électoral, donner aux électeurs le temps de… et en même temps s’aménager un espace soit de recul ou au contraire d’avancer selon les besoins des circonstances, procurent les moyens d’une approche respectueuse de la population tout en disposant d’une distance pour éviter avec élégance la tentation du populisme.
En l’absence de tout repère fiable pour évaluer la popularité dont chacun jouit, les candidats une fois qu’ils auront chacun déterminé leurs cibles respectives auront à descendre sur le terrain et à y mouiller leur chemise.
Les présidentielles, dans la configuration d’une société à plusieurs vitesses telles qu’elles se présentent, déclinent toute une série de cibles à convaincre. Plus on a gagné le cœur d’une majorité dans un maximum de catégories sociales plus on a de chance de faire bonne figure. Vouloir conquérir une bonne cote dans toutes les couches relève toutefois d’une prétention avec les risques de trouver des limites dans des contradictions qui peuvent échapper à soi et à l’entourage mais que décèlera le public et qu’exploiteront les adversaires.
Comme depuis la disparition de l’idéologie construite à partir du nationalisme, prise à rebours par l’octroi de l’indépendance, les élections se jouent uniquement sur une question d’homme et de moyens, aucune alliance ne saurait apparaître comme contre-nature ou comme une mésalliance.
Un ticket entre deux personnalités, connues pour ne pas cultiver réciproquement grande sympathie l’une à l’endroit de l’autre, présenterait par exemple l’avantage de communiquer sur la sagesse de dépasser les clivages pour mieux considérer les intérêts supérieurs du pays. Qualité rare à l’expérience constatée lors de cette crise et donc appréciable comme toute rareté. De plus cette position autorise à balayer large en augmentant l’espace à des contradictions justifiables.
Certes plus que jamais le fric jouera un rôle, mais il n’occupera pas seul toute la place. Les électeurs tentent de plus en plus de percer l’authenticité du personnage et du discours, sans bouder les petits cadeaux mais sans en accorder nécessairement la valeur pour faire basculer la balance en faveur de l’occasionnel champion « ès générosité ». Ni les gros sabots d’un ancien godillot, ni l’apanage d’une chevelure blanche, ni la candeur d’un visage poupin, ni les pépiements d’une charmante Barbie, autant de qualités ou d’atouts qui considérés isolément ne suffiraient à travestir de noblesse la candidature d’un individu. A deux ils multiplieraient leur chance peut-être pas à multiplier par deux, mais même à beaucoup moins (1,25) un million et deux cent mille suffrages ne valent-ils pas le coup plus qu’à stagner à un million. Evidemment cette stratégie ne correspond ni à la Constitution d’hier ni à celle de demain, aucun poste n’est prévu pour le second d’un ticket. Cette objection n’est pas en soi incontournable, seul le manque de confiance ou pire la difficulté de s’assurer d’un homme de parole comme partenaire constitue le principal handicap pour réaliser un ticket gagnant.
Léon Razafitrimo
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