« Les investissements directs étrangers ou Ide  peuvent contribuer à l’accomplissement des objectifs de Madagascar en comblant l’insuffisance des ressources financières dont dispose le pays. Toutefois, les retombées positives de ces investissements ne sont pas automatiques et le gouvernement a un rôle essentiel à jouer pour qu’ils puissent contribuer à la transformation sociale et économique du pays. L’examen de la politique d’investissement de Madagascar propose une approche ciblée pour attirer et optimiser le rôle des Ide sur le développement durable en se focalisant sur les secteurs porteurs » ces propos sont de Narson Rafidimanana, Ministre de l’Industrie lors de l’atelier national sur l’examen de la politique d’investissement, qui a eu lieu hier à l’Hôtel du Louvre.

« Madagascar a des potentialités extraordinaires. Pourtant des efforts sont à faire pour attirer les investisseurs. La première étape est de restaurer la  confiance des investisseurs étrangers mais aussi est surtout les nationaux » a expliqué Chantal Dupasquier, Chief investment policy review au sein du Cnuced. « Ces opérateurs ont besoin de sécurité tant juridique que pour les personnes » rajoute-t-elle.  Dans le rapport de l’examen de la politique d’investissement, le manque de sécurité juridique et la faiblesse des institutions sont jugés comme étant un obstacle pour attirer les Ide et pour pérenniser leurs impacts sur le développement. « Madagascar dispose plusieurs textes, mais il faut mettre en œuvre ces lois. A titre d’exemple, le décret d’application du code d’investissement est toujours attendu » dixit Chantal Dupasquier.

« Des efforts sont aussi à fournir pour le développement des infrastructures. A part cela, l’Etat doit  mener à terme les initiatives du gouvernement » conclut notre interlocutrice.

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