L’épidémie de peste arrive à la porte de la capitale. Deux enfants sont déjà morts à Ambohidratrimo et leur mère lutte encore contre cette maladie. Après la catastrophe qui a fait plusieurs morts à Moramanga, la peste se disperse dans d’autres localités. Cette situation démontre que les mesures prises par les autorités compétentes sont inadéquates et ne sont pas suffisantes. C’est le même cas que celle de la poliomyélite qui a frappé à Mahajanga au même moment où le ministère de la Santé a mis en œuvre une campagne de vaccination.

Dans le domaine de l’économie, la Banque mondiale vient de publier son rapport qui précise que cette année 2015 a battu le record de l’inflation depuis 5 ans. Une autre preuve de l’incapacité du régime à maitriser la hausse généralisée du coût de la vie. Le régime transitoire a fait mieux même s’il n’a pas bénéficié du soutien de la communauté internationale et des bailleurs de fonds. Quelques soient les explications politiques et techniques des dirigeants, le pays s’enfonce dans la pauvreté extrême et la population vit dans une situation alarmante.

Pour ce qui est de l’insécurité, les récentes attaques meurtrières de dahalo dans les zones rurales et les attaques à main armées dans les villages urbains donnent un aperçu global de l’incapacité de l’Etat à mettre en œuvre un programme de protection fiable et efficace pour les citoyens. Au lieu d’envoyer directement des troupes armées pour chasser les malfaiteurs, les dirigeants gaspillent beaucoup de temps et d’argent dans l’organisation des ateliers régionaux.

Dominique Val