L’insécurité dans le Sud surtout l’exaction perpétrée par les militaires contre des civils innocents préoccupe la communauté internationale. Le programme des nations unies pour le développement (Pnud) critique indirectement les exécutions sommaires sans distinctions précises contre des civils accusés de dahalo.

Omer Calameu, conseiller en droit de l’homme auprès du Pnud a annoncé que son organisme entame déjà une dialogue avec les autorités compétentes avec comme objectif d’instaurer la sécurité tout en respectant le droit de l’homme en évitant l’exécution des civils innocents. Cette intervention du Pnud révèle une fois de plus que les nations unies suivent de près les comportements des dirigeants, surtout les forces de l’ordre sur l’application du maintien de la sécurité à Madagascar.

Ces derniers temps, les hommes en treillis ont connu une vague de critiques à cause de leurs interventions agressives contre des civils présumés criminels. La différence d’opinions quant au respect du cahier des charges pendant les missions de maintien de la paix s’installe également entre les hauts responsables au sein de la gendarmerie.

La situation s’aggrave encore avec un malaise entre la police et la gendarmerie. En tout, un problème de gestion et de relation interne s’installe actuellement au sein des forces de l’ordre. Cette lacune se manifeste par les piètres résultats dans leur mission de sécurisation. L’Etat doit impérativement trouver de solution fiable pour remédier à cette situation qui nuit à la sécurité de la population et de la nation.

Dominique Val