Irresponsabilités évidentes
L’élection d’un nouveau président de la République par la voix des urnes aurait dû, tout logiquement nous mener vers la cessation des crises répétitives et surtout vers une reprise de développement. Effectivement, la dernière élection présidentielle devait représenter le signal pour les partenaires financiers et les bailleurs de fonds de la Grande île d’ouvrir à nouveau le robinet d’aide budgétaire si ce dernier avait été fermé pendant toute la période de transition. Toutefois, ce robinet n’est toujours pas ouvert à fond dans la mesure où le pays ne reçoit encore que des petites gouttes qui forcent même les responsables étatiques d’affirmer qu’il n’y plus d’argent dans les caisses de l’Etat.
À l’heure actuelle, le nouvel homme fort de cette quatrième République à déjà passé plus d’une année et demie à essayer de diriger le pays mais beaucoup s’accordent à souligner et à préciser qu’il n’a fait que perdre son temps. En d’autres termes, le Président de la République a tout simplement gâché une année et demie d’un mandat bien défini de cinq ans. En faisant des promesses en l’air, en se focalisant essentiellement sur la possibilité d’avoir une emprise totale sur le pouvoir, en voyageant constamment autour du monde pour courir après la reconnaissance internationale, en changeant d’équipe deux fois, en limitant les libertés d’expression, en bafouant les droits de l’homme et en ignorant complètement les besoins essentiels et primordiaux de la majorité de la population, le numéro un actuel ne fait qu’engendrer l’instabilité. Mais aujourd’hui, il a surtout fortement augmenter les risques de mener le pays vers une crise que les observateurs et les experts redoutent d’être plus grave que les précédentes. Tous les indicateurs actuels révèlent que la situation des Malagasy est loin d’être concrètement améliorée, raison pour laquelle l’explosion sociale est sur le point d’avoir lieu. La pauvreté concerne toujours 92% de la population et les chiffres tendent même à augmenter, même si le taux de croissance tend à s’améliorer, elle ne nous concerne pas tous. Le chômage pèse toujours notamment chez les jeunes actifs et les travaux de Hautes Intensités de Main d’Œuvre ne sont pas une solution.
De plus, la transparence n’est pas le maître mot des tenants du pouvoir actuel sinon on saurait où sont passés les milliards pris de force dans la voiture d’un député ; on connaitrait les tenants et aboutissants du contrat avec Symbion Power, ou on aurait su que six blocs pétroliers ont été donnés à des vazaha. Rien ne va plus dans le pays et nos dirigeants ne s’en rendent pas compte parce qu »aveuglés par le pouvoir et la protection de leurs intérêts particuliers. Pour y parvenir, ils osent même piétiné et violé la Constitution autant de fois qu’il le faut d’autant plus que les membres de la Haute Cour Constitutionnelle sont composés de despotes sans éthiques ni convictions. Aujourd’hui, il n’est donc étonnant d’assister à ces nombreuses grèves revendiquant la justice et dénonçant l’incompétence des individus qui nous servent malheureusement de dirigeants. Si la majorité de la population est aujourd’hui mécontente et déçue par le régime, si le président de la République est le chef d’Etat le plus impopulaire de ces dernières décennies apres seulement une année et demie de règne, si les situations de crises ne sont jamais résolues une bonne fois pour toute, c’est tout simplement à cause de l’irresponsabilité des hommes au pouvoir. Aujourd’hui, pour montrer qu’ils sont réellement irresponsables, nos dirigeants sont incapables de reconnaître leurs erreurs et de quitter le pouvoir avant que le pouvoir les quitte par la force des choses.
Laza Marovola
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