L’affaire de viol de petits garçons, défrayant  la chronique dans la ville de Toamasina, a été déférée hier devant le Parquet du tribunal local. Le suspect a été placé sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Ambalatavoahangy en attendant le jour de son jugement pour avoir violé et agressé sexuellement des jeunes garçons qu’il encadrait.  Finalement on aura tout vu avec ces pédophiles, mais plus grave encore quand cette pratique honteuse franchit le seuil de l’espace scolaire. L’on parle ici d’un prof d’éducation physique et sportive (Eps), exerçant dans quelques établissements scolaires à Toamasina.

Cet homme âgé d’une trentaine d’années a perpétré depuis un bon bout de temps cet acte de viol sur des mineurs. Toutefois, aucun des élèves qui ont été victimes n’a osé le dénoncer, ils ont préféré se taire par peur de s’attirer les foudres de l’enseignant.  Mais le secret n’a pas été tenu si longtemps comme le pédophile le souhaitait. Il a fini par être démasqué quand un parent d’élève a remarqué le comportement inhabituel de son fils, notamment sur sa façon de s’asseoir et de marcher. Au départ, l’enfant a tenté de détourner la question de ses parents, mais a fini par tout avouer. Indigné, le père de famille s’est immédiatement rendu auprès des forces de l’ordre et dépose une plainte.  Les enquêteurs ont mené une investigation, aboutissant vers l’arrestation de l’enseignant concerné. Auditionné, il a avoué ses forfaits et a maintenu ses aveux jusqu’à sa mise en examen. A noter, le suspect a fait au total six victimes, tous des garçons mineurs et qui figuraient parmi ses élèves.  Malgré tout, le prof tente de se défendre et plaide la démence, avançant qu’il n’aurait pas agi de son gré  mais comme possédé.

Njara Fih