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Mercredi 17 Décembre 2025

ombre

Extrême pauvreté – Le Sefafi remue le couteau dans la plaie !

Relance économique ou au minimum celle des institutions et de l’Etat de droit, des projets n’ayant aucun impact réel sur la vie de la population, …, sont autant de sujets, encore une fois, évoqués dans le dernier communiqué de l’Observatoire de la Vie Publique. L’impasse est réellement totale !

La situation actuelle qui règne dans le pays ne laisse personne de marbre, et encore moins l’Observatoire de la Vie Publique ou Sefafi. Jusqu’à présent, la relance économique de la Grande Ile n’est pas au rendez-vous de cette Quatrième République. « Chacun peut le constater, la misère s’étend. » C’est la première phrase du dernier communiqué de la Sefafi intitulé « Pour que le pire ne soit pas à venir » et daté du 12 septembre dernier. C’est un constat : la pauvreté est grandissante et pourrait concerner près de 95% de la population d’ici la fin de l’année. En ligne de mire, le Sefafi pointe du doigt le Plan National de Développement à 18 milliards de dollars qui est susceptible de ne même pas répondre aux réelles attentes de la population en matière de formation et d’emplois, d’infrastructures et de services. Les objectifs du Pnd ont tablé sur un taux de croissance de 5% pour 2015 mais la réalité est loin d’être la même, compte tenu du fait que la croissance a été revue à la baisse, entre 3 et 3,5% pour cette année. Au rythme actuel des choses et du taux de croissance démographique de 2,9%, « l’économie ne permettra pas à la population d’échapper à la pauvreté », souligne clairement le Sefafi. En effet, un des paramètres du développement veut que le taux de croissance économique soit plus élevé que le taux de croissance démographique. Ce qui revient à indiquer que le régime Rajaonarimampianina n’a pas de programme concret pour la lutte contre la pauvreté.

 

« Le gouvernement n’est pas redevable aux citoyens »

 

Où allons-nous ainsi ? C’est la question qui trotte actuellement dans la tête de la majorité des citoyens et de la population en générale compte tenu de la situation catastrophique qui règne dans le pays. Pourtant, jusqu’à l’heure, la population continue à être « laissée-pour-compte » et à subir les conséquences des décisions politiques prises en haut lieu, que ce soit à Ambohitsorohotra, à Iavoloha ou à Mahazoarivo. Le Sefafi précise que le gouvernement actuel n’a ni vision ni priorité et par ailleurs, les ministères agissent sans cohérence et sans solidarité. C’est les raisons pour lesquelles le changement ne se fait pas ressentir au niveau de la population et que la démission de plusieurs ministres est revendiquée par plusieurs organes médiatiques privées. L’art de gouverner n’est pas assimilé par les responsables étatiques et la priorisation des choix gouvernementaux a plus à voir avec des projets tape à l’œil qu’avec les besoins réels de la population. En d’autres termes, l’incompétence des dirigeants est flagrante et de-là, découle l’instabilité politique qui règne actuellement ici-bas. Pourtant, cette incompétence avérée a servi pour édifier le Pnd qui n’envisage que des projets dont les impacts sur l’emploi et sur le niveau de vie de la population sont très limités. A l’heure actuelle, les projets présidentiels et/ou gouvernementaux n’engendrent aucun bénéfice pour la population, raison pour laquelle le Sefafi souligne que « le gouvernement n’est pas redevable aux citoyens ».

 

Les jeunes sacrifiés

Les premières victimes de l’aggravation de la pauvreté sont les jeunes et effectivement, des centaines de milliers sont obligés d’abandonner leurs études, notamment ceux vivant dans les villes moyennes et le milieu rural. Sur les 53% qui n’ont pas pu obtenir le brevet d’études du premier cycle, la plupart n’auront plus de moyens matériels et financiers nécessaires pour refaire la même année, et par conséquent, des milliers de jeunes de 14 à 17 ans, seront jetés sur le marché du travail. Rien que pour la Cisco de Tanà-Ville, on en compte un peu plus de 16 000 et pire, ils ne seront même pas des ouvriers puisque ne possédant aucune qualification. La même tendance sera aussi observée pour le baccalauréat qui sortira à la fin de cette semaine son verdict si de l’autre côté, à Ankatso, chaque saison universitaire s’étale sur plus d’une année. « Les centaines de milliers de jeunes qui arrivent sur le marché du travail chaque année ne trouvent aucun moyen de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles, alors qu’une terre, un toit et un travail constituent le minimum de ce qu’une société doit fournir à ses membres », spécifie le Sefafi.

Bref, voilà un nouvel avertissement mais on sait que les tenants du pouvoir actuel n’en ont vraiment rien à f….

J.L.R – Laza Marovola

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