Instabilité palpable
Chacun peut le constater, la misère s’étend. A l’heure actuelle, certains économistes pensent que la pauvreté va en grandissant et pourrait même concerné 95% de la population d’ici la fin de l’année. Le taux de croissance est faible et ne permettra pas à la population d’échapper à la pauvreté dans la mesure où il n’est pas plus élevé que le taux de croissance démographique. Le chômage concerne 70% des jeunes mais plus de 90% de la population exerce dans le secteur informel. Les marchands de rue fourmillent à chaque coin de rue, signe que le pays ne va pas en avançant. Pourtant, cela fait plus d’une année et demie que les choses auraient déjà dû revenir à la normale mais c’était sans compter sur le règne bleu martial du numéro un actuel. En effet, si l’élection du nouveau président de la République devait mettre fin à une période de crise et convaincre les bailleurs de fonds d’ouvrir à nouveau le robinet des aides budgétaires, nous en sommes loin. Au contraire, les bailleurs sont de plus en plus réticents à injecter de l’argent compte tenu de l’instabilité qui règne dans le pays. Par ailleurs, personne ne peut constater la bonne gouvernance ou l’existence d’un Etat de droit, conditions sine qua none pour l’obtention d’aides de la part des colonisateurs des temps modernes. De plus, le régime actuel ne respecte pas les droits de l’homme et encore moins les droits syndicaux. Les libertés d’expressions sont bafouées à tout va et les responsables étatiques s’amusent encore à faire comprendre que le ciel est bleu dans la Grande Ile malgré l’insécurité grandissante causée par les fausses promesses présidentielles. Rien ne va plus. Le président de la République en déjà fait assez d’autant plus que ce n’était pas dans l’intérêt supérieur de la Nation. Effectivement, la politique des dirigeants actuels n’ont pas encore eu d’impacts réels sur la population qui ne peut que compter que sur elle-même pour aller de l’avant. Pour cause, les têtes dirigeantes actuelles n’ont aucune vision pour le pays et ne pensent tous qu’à se remplir les poches jusqu’à leur départ. Les intérêts particuliers dictent les actions des responsables étatiques et on peut tous le constater avec l’ancien exilé d’Afrique du Sud qui peut aujourd’hui circuler et voyager librement, mais surtout narguer la justice concernant la sombre et sanglante affaire du 7 février 2009. Tous les signes apparents actuels ne permettent pas d’indiquer que Madagascar pourra sortir du creux de la vague dans lequel les dirigeants l’ont engouffré. Au contraire, la réalité actuelle permet juste d’imaginer que la crise pourrait frapper le pays à tout moment. Quand ce moment viendra, le président de la République et son équipe n’auront plus qu’à plier bagage au plus vite pour éviter que la colère de la population ne s’abatte sauvagement sur eux. Selon certains optimistes, l’équipe dirigeante actuelle ne viendra pas au bout de son mandat jusqu’en 2018, chose qui signifie que tout pourrait s’arrêter du jour au lendemain sans que quiconque ne s’en rende vraiment compte. Et aujourd’hui, les risques sont d’autant plus élevés dans la mesure où les caisses de l’Etat sont vides, l’Etat fait face à plusieurs mouvements de revendications, et les élections communales censées garantir la stabilité n’ont abouti qu’à la discorde et à une tonne de requêtes judiciaires. La majorité de la population est aujourd’hui complètement déçue par les dirigeants actuels qui ont fait l’impasse sur la lutte contre la pauvreté et les projets inscrits dans le volet social sont complètement obsolètes. Ainsi, le regain de puissance de l’instabilité est flagrant mais les dirigeants ne veulent pas s’en rendre compte et préfèrent même s’inventer de faux débats pour détourner l’attention de la population. C’est le cas du mémorandum de stabilité.
Laza Marovola
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