Le navire de guerre espagnole Galicia L-51 qui patrouille actuellement dans la zone océan Indien, s’avère être un outil efficace pour des missions de sauvetage et d’aide humanitaire. Ce vaisseau est en effet équipé de matériels ultra-sophistiqués ainsi que des moyens de détections et d’interventions rapides comme deux hélicoptères SH3D ainsi que de 4 drones de reconnaissance de fabrication américaine. Il dispose également d’un radoub flottant capable d’accueillir plusieurs bateaux.

L’ambassadeur d’Espagne à Madagascar, Juan l. Sell Sanz, a souligné l’importance de la coopération entre l’Ue et en particulier entre l’Espagne et Madagascar, pour sécuriser la zone de l’Océan indien qui est très important et pour de nombreuses de raisons :  en matière de transport maritime, la lutte contre la piraterie, la pêche illicite, et autres trafics illégaux.

Il a précisé qu’« il s’agit d’un vaisseau espagnol qui a à son bord, les commandants des forces européennes faisant partie de l’opération Atalanta, de lutte contre la piraterie. Pour un semestre, c’est l’Espagne qui assure le commandement de la mission et en concret, le bateau est plus ou moins arrivés à la fin de sa mission. La mission Atalanta a été lancé, il y a quelques années, et l’Espagne fait partie des pays fondateurs de la mission ».

Par contre, les intérêts immédiats et réels pour Madagascar dans le passage de ce navire de guerre dans le port d’Antsiranana n’ont pas été communiqués. Les autorités malgaches se sont contentées tout simplement de mettre en valeur l’importance de la coopération.

Dominique Val