Catastrophe catastrophique
Aujourd’hui, le pays est réellement menacé par une crise sans précédent et c’est un constat. Une politique concrète de lutte contre la pauvreté n’existe pas vraiment et c’est un fait. La relance économique et la reprise du développement tardent franchement et les démarches dans ce sens ne sont pas ressenties par la majorité de la population. La stabilité politique est aussi fragile que du verre et les dirigeants n’œuvrent même pas pour la renforcer. Les dirigeants actuels continuent de mettre en place leurs soi-disant bases mais après plus d’une année et demie, le peuple n’en peut plus d’autant plus que les dernières élections communales n’ont abouti qu’à la discorde. Par ailleurs, le dernier scrutin ne promet pas un changement positif concret dans le quotidien des quelques 23 millions de Malagasy. A l’heure actuelle, on dit que près de 90% de la population n’ont plus confiance au chef de l’Etat, mais ce dernier n’en tient pas compte. De ce fait, l’éloquent taux d’absentéisme de 70% lors des dernières élections communales devrait le faire réfléchir par deux fois. Aujourd’hui, la communauté internationale et les principaux bailleurs de fonds de la Grande Ile sont conscients de la situation d’urgence dans le pays, mais ils n’osent pas prendre une position franche et ne cessent de brandir l’excuse du soutien à une stabilité qui est pourtant loin d’exister. Aujourd’hui, les foyers de tensions qui naissent un peu partout et qui prennent dangereusement de l’ampleur témoignent de la fragilité, voire de la faiblesse de l’Etat. Et pourtant, le régime des cravates bleues ne veut pas se rendre compte de la gravité de la situation actuelle et continue à faire la loi sans se soucier de qui que ce soit en utilisant la justice et les forces de l’ordre comme de vulgaires marionnettes sans cervelles. Les responsables étatiques se foutent de tout et n’accordent aucune importance aux réels besoins et revendications de la population, encore moins à la démocratie et l’Etat de droit. Si ces valeurs importent peu pour les dirigeants, la population y met un point d’honneur et ne supporte pas d’être constamment privée de sa liberté d’expression dans la mesure où le président de la République en personne a une toute autre conception de la démocratie. En réalité, le numéro un actuel ne se sent nullement redevable et n’a que faire des attentes de la population. L’année dernière, la majorité d’entre nous avons tous cru que le pays pourrait finalement se relever et dire adieu à la crise, mais aujourd’hui beaucoup sont déçus. Même pas après deux ans, le régime à la cravate bleue d’origine orange fait des ravages et plonge la Grande Ile dans un énorme trou sans fond exempt de richesses naturelles. Dans quelques temps, si le massacre continue, nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer et nos voix pour crier à l’injustice, injustice qui règne déjà actuellement en maître. Depuis plus d’une année et demie, tout n’est qu’injustice et les 23 millions de Malagasy peuvent facilement en témoigner. La solution : une profonde remise en question dans la mesure où le ras-le-bol de la population ne pourra plus être contenu encore longtemps. Aujourd’hui, le vase est sur le point de déborder et les dirigeants ne réussiront pas à priver la population de leur droit de se rebeller. En effet, la rébellion pourrait s’avérer nécessaire pour permettre au pays d’avancer vers un changement positif pour tous. C’est déjà arrivé plusieurs fois dans la Grande Ile mais le président de la République actuel et ses acolytes n’en ont pas pris de la graine et ne font rien pour éviter ce schéma. Nous sommes au bord d’une catastrophe catastrophique et si les dirigeants continuent à s’entêter et à rouler dans la mauvaise direction, ils n’auront plus l’occasion de reconnaître leurs torts et de sortir par la grande porte comme de vrais hommes. A ce moment, ils ne pourront plus que s’enfuir en catimini, la queue entre les jambes et par la porte de derrière pour la simple raison que la population va faire parler sa colère et son mécontentement.
Laza Marovola
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