« Le Mapar ne veut en aucun cas intégrer un gouvernement anticonstitutionnel », selon Pierre Houlder, porte parole de Mapar et c’est donc la réponse de la bergère pour contester effectivement les diverses allégations sur la scission du parti dirigé par Andry Rajoelina. Selon les partisans de ce dernier, l’objectif de la médiatisation de ces fausses informations est de semer le doute au sein du parti pour que les membres finissent par rejoindre le rang des dissidents. Le Président de la révolution orange a convié, mardi dernier, quelques membres du parti pour une réunion d’urgence à Ambohimangakely. La décision de ne pas intégrer le gouvernement y a été surement débattue. Hier, lors de la conférence de presse effectuée au Quartier général de Mapar, Christine Razanamahasoa, coordonatrice nationale du parti, a apporté plus d’explication pour faire cesser ces informations non-avérées. « Des rumeurs comme quoi je convoite un poste au sein du gouvernement, courent et je suis là à confirmer que je n’ai passé aucun accord avec l’actuel régime », martèle-t-elle. Hier, les membres s’affichaient solidaires et prêts  à soutenir leur mentor pour les élections à venir.  La position de Mapar est claire et le régime aura du mal à imposer « sa » majorité présidentielle au sein de l’Assemblée nationale. Pour Rajoelina et son équipe, la condition pour bénéficier de leurs appuis est claire : le respect de la constitution. « Le mémorandum de stabilité et le pacte de responsabilité ne sont que diversions. Pour parvenir à une vraie stabilité, il n’y a pas quatre solutions il faut faire valoir la Constitution », explique Pierre Houlder, et a surtout insisté sur les articles 54 et 72. En effet, il n’est pas question pour Mapar d’intégrer un gouvernement dirigé par un Premier ministre proposé par le régime. De son côté, Rajaonarimampianina persiste sur sa position et à ce sujet, le dernier mot doit lui revenir.

Ralambomamy