Une commission plénière a été organisée hier par les membres du Conseil supérieur de la Transition (CST) au palais de verre d’Anosikely, hier. A l’ordre du jour de cette rencontre, rapport d’informations, affaires internes et rapport de la commission Ad hoc. Après le rapport de la commission Ad hoc, des problèmes ont été soulevés par les membres à propos des affaires internes de cette institution. Des membres du Conseil supérieur de la Transition ont alors proposé de faire un vote sur la restitution du bureau permanent. Des questions ont été posées répétitivement par certains membres pour savoir l’avis de leurs pairs sur la restitution du bureau permanent du CST. « Le bureau permanent n’arrive plus à protéger les membres de cette institutions. Il n’y a pas de transparence dans la gouvernance du CST », telles ont été entre autres les raisons avancées par ces quelques membres du CST pour justifier la nécessité de procéder à une restitution du bureau permanent. Le débat a été effervescent et les membres ont finalement décidé de tenir une réunion à huis clos, après cette commission plénière. « Il n’y avait pas de vote sur la destitution du bureau permanent, mais on vient de débattre de nos affaires internes », a affirmé le CST Emile Ratefinanahary à la sortie de la réunion à huis clos.
La différence des avantages dont bénéficient les membres du CST et les membres du bureau permanent constitue également un problème à résoudre. Cette inégalité des avantages a été dénoncée par le rapporteur général de la commission ad hoc, avec des chiffres à l’appui. La vice-présidente du CST Me Hanitra Razafimanantsoa a affirmé que ce malaise au sein du CST n’est pas le fait du bureau permanent du CST, mais c’est le reflet de la faiblesse de l’Etat malgache actuel. Les propositions des représentants du CST au sein de la Banque centrale ont aussi créé de vifs débats entre les deux parties. Quelques membres du CST n’acceptent pas les propositions de ces représentants que les membres du bureau ont désignés. Le président du CST, le général Dolin Rasolosoa, a expliqué que selon la lettre émanant de la présidence et de la Banque centrale, le CST aura 2 représentants au sein de cette dernière. Et ces représentants seront élus par les membres du CST ou désignés par le président Dolin Rasolosoa. Ce dernier et les membres du bureau permanent ont alors proposé 4 personnes, sans élection. En tout cas, le dernier mot appartient à la présidence de la Transition. Quelques membres du CST ont alors proposé de retirer ces propositions et d’organiser une élection pour ces représentants au sein de la Banque centrale. La réunion continuera ce jour.

Ravaka Andriamparivony