Les deux individus sont sortis du Tribunal d’Anosy vendredi dernier, soulagés et le sourire aux lèvres. Ils venaient juste d’être relaxés, purement et simplement d’une accusation portée à leur encontre. Les deux hommes ont clamé leur innocence jusqu’à la fin du procès et  finalement remporté la bataille face à diverses accusations dont cambriolage à main armée et association de malfaiteurs. Le fait en question remonte en juin 2013 et la justice a décidé de rouvrir le dossier vendredi. Un maçon et un docker se trouvaient à la barre et les débats ont duré plusieurs heures, pendant lesquelles, leur avocat a avancé des arguments plutôt convainquants.

De prime abord, ce dernier a rappelé leur interpellation. Le premier, un maçon, a été arrêté une nuit alors qu’il était rentré tard après son travail. L’homme a eu le malheur de rencontrer les forces de l’ordre au moment où il a oublié sa carte d’identité nationale.  Ces derniers ont utilisé cela comme mobile de son arrestation et ont avancé la présence d’outils comme la tourelle et la barre à mine à l’intérieur de son sac. Pour apporter une explication à cette découverte, l’avocat de la défense a argumenté sur le fait que son client travaille dans la construction de maison et les outils trouvés sont utiles à son activité.

Un cambriolage à Ilafy  à l’origine

Quant au docker, un peu qu’il s’est retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment puisque les forces de l’ordre l’auraient découvert à une certaine heure avancée de la soirée et muni de quelques affaires dont des ustensiles de cuisine. Selon la défense, l’homme aurait été payé par une famille en pleine déménagement.  Arrêtés, mis en examen puis déférés au Parquet, les deux individus ont été écroués pendant deux longues années pour un crime qu’ils n’auraient pas commis et après une délibération d’une trentaine de minutes, le verdict a été prononcé en faveur des accusés.

En juin 2013 à Ilafy, la terreur s’était installée puisque deux maisons venaient d’être attaquées. Le témoignage des victimes font part de la présence de neuf malfaiteurs armés qui auraient pris la fuite avec de gros butins. Une plainte a été déposée et dès le lendemain, les forces de l’ordre, saisies de l’affaire, rapportent l’arrestation sur deux suspects.  En réalité, ils se sont trompés de cible et ont raté les vrais brigands.

Njara Fih