Même en retard, la session extraordinaire de l’Assemblée nationale s’est bel et bien tenue, hier au Palais de la démocratie à Tsimbazaza. Dans sa longue allocution, le président de cette institution, Jean Max Rakotomamonjy a insisté sur la nécessité d’un Etat stable. Prévue se tenir pour une durée  de 12 jours, cette nouvelle session extraordinaire se pencherait surtout sur le projet de loi concernant la création de la Commission électorale nationale indépendante. Et si les députés auraient le temps, le projet de loi de finances serait également traité. En tout cas, force est de constater que les parlementaires ont affiché une réel enthousiasme en reprenant les réunions. Fait rare d’auparavant, l’hémicycle était presque plein hier.

En effet, plusieurs parlementaires ont déjà appelé à la tenue de cette session extraordinaire, il y a plusieurs semaines de cela et vue les nombreux dossiers qui devraient encore être examinés. Mais l’Exécutif n’a décidé de les convoquer qu’à partir d’hier. Selon le calendrier, cette session extraordinaire va se clôturer seulement une semaine avant l’ouverture de la deuxième session ordinaire du Parlement. Pour les observateurs, cette initiative n’est que dépense de plus. « Pourquoi avoir attendu s’ils ont compté les convoquer pour une session extraordinaire. Ou bien ils n’ont pas assez attendu pour la session ordinaire » ont-ils avancé.

En tout cas, le président Jean Max Rakotomamonjy a manifesté ses allégresses à vouloir accomplir jusqu’au bout la mission en tant que député de Madagascar.

Vahatra Ny Aina