La présentation de la lettre de politique foncière, qui s’est déroulé dans le bâtiment appelé « ministère du Plan » à Anosy, a connu le ridicule puisque des maires élus et en fin de mandat étaient présents. Dans les deux cas, ces maires sont tous, « illégaux » puisque ceux qui vont quitter leur place n’auront plus aucun pouvoir exécutif pour appliquer la nouvelle politique et ne gèrent que les affaires courantes. « 

De leur côté, ceux qui viennent d’être élus, n’ont pas encore le droit d’assister à des cérémonies officielles en tant que maires, puisqu’ils n’ont pas encore fait la passation de pouvoir. La quasi-totalité des maires fraichement élus n’arrivent pas à comprendre jusqu’à maintenant l’attitude de l’Etat qui empêchent leur prise de fonctions dans les meilleurs délais. Pourtant, ces nouveaux élus locaux ont hâte de prendre leur poste après la rude bataille électorale.

C’est tout à fait légitime qu’au lendemain de la proclamation officielle des résultats, le nouveau magistrat de la ville de Toamasina a exigé de procéder à la passation avec l’ancien président de la délégation spéciale sans tenir compte des nouvelles modalités imposées par le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation.  Pour le cas de la Capitale, l’Etat fait tout pour se substituer aux tâches qui devraient être propre à la municipalité. Ils s’agissent, entre autres, de l’extension des rues à Antanimena Ambodivona et Besarety qui entrent dans le projet du ministère de l’Aménagement du territoire, ainsi que de la route d’Anosizato que le ministère des Travaux publics insiste à réhabiliter.

Dominique Val