Insécurité dans le sud – Deux versions différentes
Depuis quelques mois, les vols de zébus dans le sud de l’Ile défraient régulièrement la chronique et la présence sur place des forces spéciales de sécurité dépêchées depuis la capitale ne fait qu’amplifier les atrocités rapportées, généralement mises sur le compte des dahalo mais qui n’ont pas toujours fait l’objet de recoupement. Plusieurs versions existent sur les actions menées par les forces de l’ordre dans le cadre de l’opération « Tandroka ». Les voleurs de zébus ne cessent de faire parler d’eux et la traque de Remenabila, principal objet de la mission des forces spéciales mixtes, ne semble pas près de toucher à sa fin. Face à cette recrudescence de l’insécurité, les forces de l’ordre ont mené diverses opérations dans le sud afin de capturer les malfrats mais aussi de rétablir l’ordre et la sécurité. Toutefois, la situation semble connaître un revirement.
En effet, si auparavant les populations craignaient les dahalo et demandaient de l’aide auprès des forces de l’ordre, actuellement ce n’est plus le cas. En effet, outre la peur des voleurs de zébus, les populations craignent et dénoncent les exactions perpétrées par les éléments des forces de l’ordre. D’après les habitants de Betroka, ce que font les forces de l’ordre dépasse le cadre de la capture de Remenabila et représente un danger pour la population. En effet, selon les témoignages, ils ne font plus que piller, brûler les villages et abattre les habitants. D’après un natif, à ce jour deux villages ont été saccagés et brûlés dont celui de Voromiantsa qui compte 65 habitants et Miary, 95 habitants. Ces derniers se trouvent sans abris et ont été obligés de se déplacer pour échapper et aux dahalo et aux éléments des forces de l’ordre, sans parler des arrestations qui ont été faites dernièrement. A ce propos, la population affirme que les militaires arrêtent des gens sous pretexte que ce sont des dahalo. Et dans ce cadre, les exécutions sommaires sont légion. Si tels sont les témoignages d’un natif du District de Betroka, de leur côté les forces de l’ordre avancent leur version des faits. D’après ces derniers, l’opération militaire qu’ils mènent depuis quelques mois dans cette partie de l’Ile entre strictement dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. Toujours d’après les responsables, depuis la présence militaire à Betroka, la sécurité commence à se rétablir de moitié. Hier encore, lors d’une conférence de presse les hauts responsables au sein de la gendarmerie ont affirmé qu’il ne s’agit pas de tuerie ni de vandalisme, il est question de ramener l’ordre et la sécurité. Les forces de l’ordre ne tirent pas sur les gens, ils attaquent les refuges des dahalo, ils ne font pas exprès de brûler les maisons, elles prennent feu après les coups de lance-roquette ou d’autres armes qu’ils utilisent dans le cadre de leur mission. Les deux versions valent ce qu’elles valent, la population se plaint mais quoi qu’il en soit la traque des dahalo notamment de Remenabila suit son cours.
Njara Fih
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