En promulguant une loi interdisant l’utilisation de sachet en plastique, l’actuel gouvernement envoie un signal fort de l’incursion de Madagascar dans ce qu’il est convenu d’appeler l’« Ecolonomie », autrement dit la prise en compte de l’aspect écologique dans toute décision à vocation économique.

Raison pour laquelle, la 2ème édition de la « Biennale de Arts de l’Océan Indien » couplée avec la 17ème édition du Salon international de l’habitat, aura un prisme très fort autour de la chose environnementale, annonce son comité d’organisation.

« Aussi, celle-ci sera l’occasion, pour l’ensemble des artistes plasticiens, d’être un témoignage autour d’une tendance citoyenne lourde au niveau planétaire en faveur des questions liées à la problématique environnementale », assure le comité.

Ajoutant « Le tableau iconique peint par un maître malgache de la peinture contemporaine dénommé Lando a été retenu spécifiquement pour communiquer sur cette prochaine biennale. Ce tableau intitulé « Syndrome de l’île de Pâques » voudrait être une contribution et une alerte visuelle et artistique en regard des désastres écologiques auxquels Madagascar est régulièrement exposé.

De la fonction des arts graphiques en faveur d’une prise de conscience générale pour la sauvegarde de Madagascar, tel pourrait être le manifeste de réflexion de cette 2ème édition de la Biennale des Arts de l’Océan Indien dont le commissariat général sera à nouveau assuré par Michel Dominichini-Ramiaramanana, conclut ledit comité.

Solo R.