Dans la nuit de mardi dernier, une jeune femme a été conduite à l’hôpital pour cause d’une blessure à la nuque. Résidante du village de Masindray Ambohimanambola, elle aurait été violemment agressée par son époux qui l’a poignardée à coup de couteau. Rien qu’une fraction de seconde et la femme a été recouverte de sang après que la lame de l’objet tranchante a touché une veine. « L’agression faisait suite à une dispute datant de plusieurs jours et le mari s’est emporté quand sa femme a refusé sa demande de réconciliation », rapporte la sœur de la victime. D’ailleurs, l’agression en question s’est produite dans la demeure de cette dernière puisque la femme était venue s’y réfugier après avoir quitté le foyer conjugal, il a deux mois de cela. La même source de raconter que le mari était venu pour la énième fois, supplier son épouse de rentrer et cette fois-ci, il était arrivé avec un couteau. « La  difficile situation entre ce couple ne datait pas d’hier et le conflit s’étalait déjà sur plusieurs années. Avec un mari violent, ma sœur a enduré le pire et cette fois-ci, elle a décidé de le quitter. Ce premier a tout de même  tenté de la faire revenir mais lasse d’être battue, elle a décidé autrement », poursuivi la sœur. Une fois son acte consommé, le mari a pris la fuite et demeure introuvable.

Un lien entre la violence  et la pauvreté

La violence conjugale n’épargne aucune classe sociale et c’est d’ailleurs ce que clament les associations de la défense des femmes. Néanmoins, le taux de femmes qui se déclarent être victimes est en hausse chez les ménages aux revenus les moins élevés. La déclaration des femmes issues de la couche défavorisée et victimes de violence conjugale est quatre fois plus élevée. Le phénomène serait enclenché par la misère et on peut même avancer que la pauvreté est une des causes de la violence conjugale. Mais il ne faut pas non plus se tromper car ce phénomène touche également les hommes.

Njara Fih