Le remaniement gouvernemental, un sujet qui défraie actuellement la chronique. Nombreux ministres vont devoir quitter leur poste pour incompétence. Pour le ministre de l’Industrie Narson Rafidimanana, les membres du gouvernement devront être évalués à partir des impacts de leurs activités sur la société. Par ailleurs, le résultat rapide et intensif, récemment lancé deux fois, peut également servir de référence pour noter les ministres. En tout cas, Narson Rafidimanana a souligné qu’il est important de distinguer les incompétents de ceux qui sont dévoués à apporter le développement. Le dernier mot appartient au Président et jusqu’ici aucune information, sur la date ou encore les nouveaux membres, n’a pas été divulguée. Toutefois, nombreux partis politiques ont décidé de boycotter un gouvernement qui n’apportera rien de nouveau.

Le parti Mapar de Andry Rajoelina n’est pas le seul à ne pas vouloir intégrer le nouveau gouvernement. Celui de Monja Roindefo, le Monima, n’en veut pas non plus. « Le Monima n’est pas du tout intéressé de faire partie d’un gouvernement qui a d’autres priorités que celle de sortir la population de la misère. Pour nous, le remaniement ne garanti en aucun cas la stabilité du pays », avance le président du Monima. Effectivement, les dirigeants sont trop pris à défendre leurs intérêts et ont tendance à oublier leurs obligations. Il a en effet dénoncé la non-continuité de l’Etat en énonçant les divers décrets au profit des enseignants-chercheurs, des militaires, des fonctionnaires,… « Les 3 décrets tant revendiqués par le Seces, l’Assise militaire, l’Assise des fonctionnaires,…, ont été élaborés et promulgués lorsque j’étais encore Premier ministre. Mais visiblement, le gouvernement actuel n’y a pas prêté attention. Ce qui me pousse à confirmer que les prioritaires du régime sont loin de convenir au Monima » conclut-il.

Ralambomamy