Voilà une donnée qui risque de provoquer le rush vers ce … « métier » et évidemment, elle vient d’un …

« professionnel » appelé par les malgaches « matihanina ». Et c’est bien le cas de le dire puisqu’aucun haut gradé des forces de l’ordre n’en gagne pas autant. Enfin officiellement !

Connu sous le nom de Jean Michael dit Barinjaka, ce maraudeur notoire a été capturé du côté d’Ankorondrano, mardi dernier avec un sabre. Le suspect venait de commettre une infraction dans le centre ville et a pris la fuite aussitôt. Sauf qu’il ignorait la présence de policiers en tenue civile sur les lieux et c’est d’ailleurs une nouvelle stratégie adoptée suite aux diverses plaintes reçues pour vol à l’arraché. Ils étaient cinq à mener l’opération et ils ont chacun pris leur chemin à bord de leur moto mais les policiers n’ont pris en filature que l’un d’eux. Une fois capturé, Barinjaka a été embarqué et auditionné au commissariat, au cours de laquelle il a non seulement dénoncé ses complices mais a aussi détaillé son mode opératoire. Il travaille comme marchand d’assiette en inox à Anosibe le jour et pickpocket à Analakely la nuit et avec sa bande, ils choisissent ensemble leur cible avant de la dépouiller.

Le captif a avancé qu’il gagne mieux sa vie en volant et il récolte entre 200 000 à 600 000 ariary en une nuit.

Sacré élan

La police est ici en face d’un repris de justice déjà condamné pour les mêmes forfaits. La deuxième interpellation s’est déroulée dans le quartier d’Anosizato et le fameux Sefokely a aussi été embarqué. Il a d’ailleurs avoué  avoir participé au vol aux côtés de Barinjaka ainsi que d’un certain Hasimbola. La dernière arrestation a été effectuée à Ampasampito à l’encontre d’un receleur connu sous le nom de José. Suite à leur mis en examen, Barinjaka et Sefokely ont été écroués si les deux autres ont bénéficié d’une liberté provisoire en attendant leur jugement.

Et voilà donc une nouvelle qui ne pourra que donner un sacré élan à l’insécurité déjà phénoménale dans le pays. En tout cas, même les plus hauts gradés des forces de l’ordre ne gagnent pas autant et officiellement en une nuit.

Njara Fih