Le ministre français de l’Energie et de l’écologie, Ségolène Royal, a fait part d’un arrêté ministériel renouvelant le contrat de recherches exclusives de pétrole au large de Juan de Nova aux deux compagnies Sapetro et Marex Petroleum. C’était une décision facile pour celle qui se moque complètement de la petite île en question et surtout du pays à qui appartient réellement cette zone, selon les résolutions de l’Onu. Ces deux compagnies vont donc procéder au forage et à l’exploitation des gisements. Selon les études effectuées, le gisement de gaz et de pétrole y est d’une importante quantité s’élevant à plus de 12 milliards de barils de pétrole et dans les 4 milliards de m3 de gaz. Une estimation colossale si on se réfère à celle de Tsimiroro qui est évaluée à 1,7 milliards de barils. Et ces richesses appartiennent à Madagascar, seulement, la population est loin de s’en réjouir. Effectivement, le président de la République est trop occupé à défendre des objectifs de développement durable 2030 et à voyager dans le monde, qu’il laisse échapper une telle fortune au profit des étrangers. Il suffit d’une aide budgétaire de 10 millions d’euros à Madagascar afin de faire changer d’avis le président Rajaonarimampianina et de voter pour le report du sujet Iles Eparses lors de la 70ème Assemblée générale des Nations-Unies.

Les deux compagnies étrangères sont donc autorisées à exploiter intégralement le gisement de Juan de Nova, sans être contraintes de payer les redevances au gouvernement malgache. L’association Madagascar Résistance en collaboration avec le Collectif des Malgaches de La Réunion ont engagé un avocat pour défendre les intérêts de Madagascar mais n’ont finalement pas fait le poids face au gouvernement français. Et pendant que les étrangers dilapident de manière scandaleuse les richesses nationales, le président et son gouvernement font tout pour soigner leur image afin de bénéficier du soutien financier aux, soi-disant, bailleurs de fonds traditionnels.

Ralambomamy