Les ministres de l’actuel gouvernement se succèdent sur le plateau de la télévision nationale pour mener une campagne de propagande avec comme objectif leur reconduction après le remaniement. Au lieu d’attendre la fin de la deuxième RRI de Jean Ravelonarivo, les membres du gouvernement font tout pour prouver qu’ils ont bien travaillé et méritent d’être retenus pour la prochaine formation du pouvoir exécutif.

Pourtant, les rapports à mi-parcours ne sont pas satisfaisants pour la population. Au sein du ministère des Travaux publics, les constructions d’infrastructures routières sont dominées par des réhabilitations tardives avec une procédure « Tip-top » qui ne vont pas tenir jusqu’à la prochaine saison des pluies.

Pour l’Education nationale, le ministre a déclaré, hier, sa satisfaction concernant les résultats sur la hausse du taux de scolarisation des enfants, tout en évitant le sujet sur la baisse généralisée des taux de réussite aux examens officiels. Ce ministère n’a pas également pu honorer la promesse présidentielle sur la gratuité des inscriptions, puisque tous les élèves inscrits dans les établissements publics payent encore des droits et cotisations.

En ce qui concerne la santé, la campagne de vaccination obligatoire contre la poliomyélite ne connait pas assez de réussite à cause d’une mauvaise organisation. A près deux semaines du début de la campagne, la quasi-totalité des ménages dans la capitale racontent n’avoir rencontré aucun agent de santé chargé de cette vaccination.

Le ministère se heurte à la pullulation des maladies mortelles transmissibles telles que la poliomyélite, la rage et la peste. Pas plus tard que la semaine dernière, deux cas mortels de peste ont été enregistrés à Faratsiho.

Dominique Val