Les dépenses publiques sur la base des engagements ont augmenté de 12,6 pour cent pour se situer à 794,0 milliards d’ariary à fin mars 2015, soit presque au même rythme que celui du premier trimestre 2014 (+13,5 pour cent). La hausse de ses deux principales composantes, les dépenses courantes et les dépenses en capital, a contribué à cet accroissement. Néanmoins, les prévisions de la Loi des finances n’ont pas été dépassées, avec au total une économie de près de 50,0 milliards d’ariary.

Les dépenses courantes ont atteint 660,6 milliards d’ariary, soit en augmentation de 11,0 pour cent par rapport aux réalisations précédentes. Cette tendance a été tirée notamment par l’évolution haussière des dépenses relatives au paiement d’intérêts de la dette intérieure, des autres dépenses courantes et de celles du personnel. Toutefois, malgré cette augmentation, les réalisations ont été inférieures de 58,3 milliards d’ariary par rapport aux prévisions trimestrielles de la Loi des Finances.

Les dépenses en capital se sont également accrues de 21,5 pour cent pour se chiffrer à 133,4 milliards d’ariary du fait des dépenses sur ressources extérieures. Elles ont légèrement dépassé les objectifs de 7,5 milliards d’ariary. Cependant, compte tenu des paiements d’arriérés de 144,0 milliards d’ariary en net, le montant des dépenses totales, base caisse, s’est élevé à 938,0 milliards d’ariary sur les trois premiers mois de 2015. Elles ont augmenté de 39,9 pour cent par rapport à celles de la même période précédente.

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