Puisque la Grande île figure dorénavant au 14ème rang des partenaires économiques de l’Afrique du Sud (voir article par ailleurs en page 6). Il faut profiter de l’aubaine pour ouvrir encore plus la brèche ainsi ouverte, déclare le Premier ministre hier. C’était à l’issue de sa rencontre avec le vice-ministre sud-africain des relations internationales et de la coopération à Mahazoarivo concluant un séjour de travail dans la capitale.

Si le vice-ministre Lewellyn T. Landers insista sur la stabilité politique à Madagascar garant du renforcement de la coopération économique et rappela la visite d’Etat du Président Zuma en 2016. De son côté, le Premier ministre évoqua quelques priorités dont le tourisme avec l’établissement prochain d’une ligne aérienne directe entre Nosy-Be et le pays de Mandela.

Jean Ravelonarivo a tenu également, face à la presse,  à montrer la volonté de la partie malgache à raffermir les liens dans le domaine des mines et du sous-sol, de l’agriculture, des chemins de fer, des gardes-côtes et l’appel aux investissements. Il prend à témoin la prochaine révision du code pétrolier et minier, l’éligibilité du pays comme grenier de l’océan Indien et la mise en place du PND misant sur les IDE.

Pour ce dernier point, rassure-t-il, les ressources propres internes seront à hauteur de 5 milliards d’Ar contre les 14 milliards effectifs de besoin en capitaux. La FIDA y a versé son soutien en juillet dernier. Et le FMI a accordé son prêt. Quant à l’UE, elle promet de dévoiler prochainement son programme. Il reste à convaincre les autres partenaires comme l’Afrique du Sud de dévoiler son apport.

Solo R.