Bien que dans les plus humbles chaumières comme dans les hautes sphères, l’officialisation de l’interdiction de l’usage public des sacs plastiques continue d’entretenir des chaudes discussions jusqu’à la polémique, le ministère du Commerce et de la consommation, en tant qu’organe d’exécution du décret n° 2014-158 pris en conseil des Ministres le 7 octobre 2014, persiste et signe. La décision gouvernementale est sans appel, il reste à faire la sensibilisation avant la répression.

De toutes les façons, réitère-t-on du côté d’Ambohidahy, à l’issue d’une rencontre avec la presse hier, le décret entre de plain-pied dans la protection de l’environnement puisque  les déchets des sachets en plastique sont des menaces sur l’équilibre écologique à long terme. Les sacs plastiques présentent un danger sur la salubrité publique. Ils sont à l’origine des impacts négatifs sur l’environnement humain (caustique, oxydant, infectieux, etc.)

Leur usage exige alors un contrôle strict dans la gestion des déchets engendrés sous peine d’obstruction des canalisations urbaines ou des champs agricoles, sans oublier l’effet néfaste dans la pollution des lieux publics. De plus, la méconnaissance de ces effets néfastes entraîne leur utilisation intempestive dans le secteur alimentaire en dépit de leur caractère cancérigène.

Il est ainsi impératif de bannir les sachets aux dimensions inférieurs à 50 microns facilement rejetés dans la nature. Et il est surtout encouragé, sous réserve de la demande d’autorisation de production et de commercialisation ainsi que le certificat de conformité et de conformabilité, la production des sachets biodégradables.

Solo R.