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Vendredi 17 Mai 2024

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Liberté d’expression – Menacée par la préfecture de police

La question sur la réouverture ou non du « Kianjan’ny demokrasia » est aujourd’hui au bout de toutes les lèvres notamment après la passation de service effective entre le Pds et le nouveau maire de la Capitale. Cette place de la démocratie soulève bien évidemment et tout logiquement la question sur la liberté d’expression et il faut rappeler à ce titre que sous le régime Hvm/Rajaonarimampianina, cette liberté a toujours été bafouée. Les critiques ont déjà fusées de partout et sont unanimes sur le fait que la liberté d’expression n’existe pas réellement à Madagascar. En effet, la préfecture de police n’a jamais délivré d’autorisation de manifestation à qui que ce soit et l’adjoint du préfet de police Fidèle Rafidison l’a encore confirmé hier. Au passage, si cet adjoint se focalise principalement sur les politiciens, il faut donc rappeler que la liberté d’expression concerne tous les citoyens. Ce dernier est même d’avis que cette liberté d’expression ne devrait plus se passer dans le centre ville avant d’indiquer que les descentes dans les rues ne devraient plus se faire. Pour l’adjoint du préfet de police, cela serait propre au Malagasy et pourtant, dans les pays développés, les citoyens inondent toujours les rues pour faire valoir cette liberté d’expression. Pour ce dernier, la liberté d’expression ne se résumerait et ne s’arrêterait qu’au vote, comme le président de la République l’a déjà indiqué.

 

Les opposants au régime écartés d’office

Le rôle de la préfecture de police est d’attribuer ou de délivrer des autorisations à qui souhaite organiser des manifestations. Hier, l’adjoint du préfet de police Fidèle Rafidison a indiqué que ces autorisations sont délivrées si et seulement si les manifestations ne porteraient pas atteinte à l’ordre public. Toutefois, il a précisé que les descentes, plutôt les manifestations dans les rues ne reflètent pas réellement la liberté d’expression. Ce dernier a rajouté que si la préfecture de police pense et juge qu’un politicien ou un simple individu ne ferait que semer le trouble, l’autorisation de manifestation lui sera automatiquement refusé. Comment la préfecture de police peut savoir si la manifestation d’un tel ou un tel aboutirait à un trouble de l’ordre public ? Ce mécanisme se révèle donc être une véritable menace pour la liberté d’expression dans la mesure où la préfecture de police empêche quiconque de s’exprimer en jugeant les demandeurs « à la gueule ». Ainsi, il est tout à fait normal d’en arriver à la conclusion que les opposants au régime actuel ne pourront jamais s’exprimer librement parce que pour les dirigeants actuels, ces individus ne font que semer le désordre et porter atteinte à leur démarche politique.

Laza Marovola

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