Le métier de sage-femme et celui d’infirmier étant difficile, outre une formation complète en cours théoriques avec le Professeur Razanakolona Lala Rasoamialy Soa, de l’Isparamed (ou Institut supérieur des paramédicaux), sis à Itaosy, les néo-paramédicaux bénéficient des travaux pratiques et suivent des stages auprès des hôpitaux publics et cliniques privées. L’institut a déjà offert une formation complète à 631 paramédicaux dont 291 sages-femmes, 220 infirmiers et 210 techniciens en laboratoire en dix années d’existence. A cela, cette année, s’ajoute 83 nouveaux diplômés de la 7ème promotion baptisée Antso (ou Aina Notsimbinina ho Soa) parrainée par l’artiste Henri Ratsimbazafy et comme marraine la présidente internationale du Fimpima, Hanitra Andriamboavonjy.

L’Isparamed est la première université privée à avoir une habilitation. En effet, afin de réduire la mortalité maternelle et infantile, l’Etat malagasy est strict dans l’octroi des habilitations pour les écoles supérieures privées. La plupart des universités privées qui ne répondent pas aux critères imposés ne sont pas habilitées.

Cette habilitation est nécessaire dans la recherche d’emploi. Les sortants ne restent pas longtemps en chômage. La plupart des techniciens en laboratoire travaillent à l’Institut Pasteur ; 25%  des sages-femmes et infirmiers exercent leurs fonctions à l’étranger notamment au Canada, aux Etats-Unis, en Italie, en France et aux Comores; 10% collaborent avec les organismes internationaux au sein de projets ; 70% œuvrent auprès des cliniques privées, 8% disposent de leur propre cabinet et 4% travaillent au sein des hôpitaux publics.

Solo R.