Fort-Dauphin – Réputée être une porte d’entrée pour des riz avariés
La journée internationale de la normalisation et celle de l’accréditation ont été conjointement célébrée le 14 octobre dernier à Fort-Dauphin. « Les normes, un langage commun universel » est le thème choisi pour cette célébration.
« Le choix de Fort Dauphin est motivé par le fait que cette ville est un des pionniers dans de nombreux domaines, et est un pôle de croissance économique. La création de nouvelles normes dans la plupart des domaines ne pourra ainsi que renforcer le développement. Comme tout aboutit aux transactions commerciales, le Ministère ne travaille pas seulement que sur l’organisation de contrôle économique, de contrôle de prix et de contrôle des produits périmés, mais œuvrera aussi, à travers le Bnm pour la mise en place du Conseil National de la Normalisation et la création de nouvelles normes malgaches ou Nmg dans certains domaines clés comme ceux des langoustes, des mines, … », a annoncé Jean Bruno Ramahefarivo, Sg du Ministère du commerce.
La ville de Fort-Dauphin est réputée pour la richesse de ses produits d’exportation mais est aussi connue pour être une porte d’entrée du riz avarié qui fait l’objet de reconditionnement par certains opérateurs avant d’être écoulé sur le marché intérieur. Une mauvaise pratique qui ne respecte pas les normes.
Dans le domaine de l’étiquetage, le Sg du Ministère du Commerce a rappelé que tout produit à commercialiser doit contenir sur son emballage des informations sur le produit, des informations écrites en langue malgache, française ou anglaise et ce, pour la protection des consommateurs. L’application de cette disposition légale répond au souci de respect des normes des produits à mettre sur le marché. La loi sur la protection des consommateurs et sur les garanties, ayant été adoptée et promulguée il y a quelques mois, tout bien mis en vente doit être assorti de garantie.
Selon Séraphin Razafimahafaly, Directeur General du Bnm, les diverses normes existantes peuvent être portées à la connaissance du public et ne sont donc ni confidentielles ni obligatoires. Pourtant pour la protection de la population, l’Etat peut décider qu’une norme soit obligatoire. 20 000 normes existent actuellement au niveau international et se portent sur un grand nombre de produits. Le Giz, organisme d’appui dans le domaine du développement travaille actuellement de près avec le Bnm pour la sortie de nouvelles normes dans le domaine apicole et pour la filière caprine.
Recueillis par FR