Politique de bas étage !
Il y a deux années de ça, la Quatrième République de Madagascar a été fondée. S’en est suivi l’investiture du nouveau président de la République. Aujourd’hui, à ce que certains voudraient nous faire croire, nous sommes sous un régime démocratique, dans un soi-disant Etat de droit où il est appliqué la bonne gouvernance, la culture de l’impunité et la fameuse politique de Tolérance Zéro. En plus de tous ces jeux de mots, la population a récemment eu droit à une parade des tenants du pouvoir lors d’une signature d’un autre soi- disant engagement pour la lutte contre la corruption qui ne peut pourtant rien contre la réalité. Selon cette description, nous pouvons vraisemblablement penser que tout se passe comme dans le meilleur des mondes et que le ciel est parfaitement bleu dans la Grande île. Mais ne nous y trompons pas parce que ce n’est tout simplement pas le cas. En effet, les « Une » de la majorité de la presse écrite et audiovisuelle reflètent une toute autre réalité qui se résume en un cauchemar et un vrai calvaire pour la majorité de la population, plus précisément pour les 95% qui vivent avec moins de deux dollars par jour. La Quatrième République est bien là mais la démocratie est juste piétinée comme une vulgaire serpillière. Plus personne n’est libre de s’exprimer à sa guise et le chef de l’Etat pense que le peuple n’est pas souverain. Pourtant, la liberté d’expression, c’est lorsque le peuple peut exprimer ses idées et points de vue sans craindre la répression ou une intimidation. La démocratie, c’est quand les dirigeants écoutent le peuple, mais à Madagascar ni l’une ni l’autre ne sont respectées. Autrement dit, la dictature se met en place aux yeux de tous et pour ce faire, l’Etat de non droit a boudé la place à l’Etat de droit. Cela se traduit principalement par l’usage de la force en guise de solutions. Le non-respect des droits de l’homme, et autre droit syndical ou liberté d’expression sont flagrantes. Pour enfoncer le clou, les représentants de la CNUCED pointent du doigt les responsables étatiques qui sont adeptes de la mauvaise gouvernance et non de la bonne gouvernance. Ce représentant n’a pas totalement tort parce qu’il faut se rendre à l’évidence que nous sommes dirigés par une bande de rotariens qui se focalise sur ses intérêts particuliers et non sur celui de la nation et de la population. C’est principalement pour cette raison que la culture de l’impunité n’est pas appliquée à tout le monde notamment aux tenants du pouvoir qui sont pourtant mêlés à des affaires « criminelles » jusqu’au cou. Il suffit d’évoquer les 7000 rondins de bois de roses saisis à Hong Kong, la disparition de 18 tonnes de cristal qui impliquerait l’entourage du président de la République et à propos de laquelle aucune enquête n’a été menée. Et si la tolérance zéro est toujours scandée à tout va par les hauts dirigeants de notre pays, elle ne rime jusqu’ici qu’avec résultat zéro. A l’heure actuelle, le pays est fortement miné par l’instabilité politique et même si le conflit institutionnel semble se calmer, c’est juste parce que les mallettes ont encore parlé lors de la dernière session extraordinaire du début de ce mois. Le climat d’apaisement est complètement absent, la pauvreté et l’insécurité sont grandissantes et les forces de l’ordre ne protègent plus la population. Toutefois, cela est normal parce que le pays est dirigé par une bande d’amateurs qui n’ont pas su élaborer une stratégie politique adéquate. Dans cette sombre destinée, l’ancien expert comptable devenu président de la République par défaut est le chef de file. Le problème réside dans le fait que le numéro un actuel ne fait pas ce pour quoi il a été principalement élu. Il y a lieu de souligner que le locataire d’Iavoloha préfère accorder de l’importance à la domination de l’échiquier politique plutôt que de se focaliser sur la réalisation de ses promesses électorales, sur le volet social ou encore sur la lutte contre la pauvreté. Aujourd’hui, le chef de l’Etat se prépare déjà pour les élections présidentielles de 2018 alors qu’il n’a encore rien fait de concret après presque 2 ans de règne. C’est la raison pour laquelle on se presse aujourd’hui à mettre en place le Sénat.
Laza Marovola
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