Le travail migrant dans les pays à risque, notamment dans les pays arabes reste suspendu jusqu’à ce qu’il y ait accord entre Madagascar et ces pays, selon le ministre de la Fonction publique. Cette décision a été prise depuis 2012 mais n’a nullement empêché les travailleurs malgaches de rejoindre les pays où le travail proposé est mieux rémunéré. Le marché du travail à Madagascar est loin de satisfaire la demande, ainsi de nombreuses personnes trouvent injustes qu’on les empêche d’en chercher ailleurs. De toute façon, le ministère a beau interdire le travail clandestin mais aucune mesure n’est prise en ce qui concerne les agences de placement non-agréées. Beaucoup poursuivent leurs activités et se permettent même d’arnaquer les jeunes femmes sans travail. Et face à une telle situation, le gouvernement reste sans voix. Madagascar ne dispose d’aucune politique de migration ce qui constitue une grande faille pour le pays, selon l’Organisation internationale de la migration (Oim). Cette dernière a annoncé, la semaine dernière, apporter son aide au gouvernement pour son élaboration.

Ainsi, le ministère de l’Emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et l’Oim ont signé une convention de partenariat pour renforcer la collaboration. Pour mieux protéger les employés malgaches, il a été évoqué que ces derniers devront suivre une formation sur la culture et la langue du pays de destination. Une formation que les agences de placement devront mettre à leur disposition. Il reste à voir les évolutions apportées par cette nouvelle convention. En tout cas, les employés malgaches à l’étranger subissent de la maltraitance et il est du devoir du gouvernement de les protéger.

Ralambomamy