L’ancien chef de l’Etat Marc Ravalomanana a beau vouloir mettre tous ses efforts afin de rouvrir sa société Tiko mais il en est encore loin de ce but. Samedi dernier, il a effectué une visite auprès de Tiko Andranomanelatra et a révélé que la société est surendettée, et  qu’il lui est encore difficile de la remettre sur les rails. Selon lui, il est en pleine négociation avec des investisseurs étrangers pour pouvoir disposer de la somme nécessaire. Cette négociation risquerait de durer, à voir la totalité de ses dettes. Il a évoqué, lors de son visite, que Tiko doit encore près de 967 600 000 ariary à Sonapar et de 18 187 278 614,40 ariary à l’assurance Aro. Le Président directeur général de Tiko aurait hypothéqué ses terres et son entreprise pour bénéficier de près de 19 milliards d’ariary auprès de nombreuses  sociétés. Cette somme n’inclut pas encore les arriérés d’impôts, estimées à plus de 200 milliards d’ariary. Et dire que l’ancien chef d’Etat a humilié publiquement le ministère de l’Elevage en le traitant indirectement de « pouilleux » quand il voulait s’approprier de l’abattoir d’Andohatapenaka, alors qu’il est lui-même fauché et surendetté.

Le ministre des finances était clair sur l’affaire Tiko : « le Pdg de cette société devrait s’acquitter de toutes ses arriérés fiscaux avant de penser à rouvrir sa société. Il n’y aucune négociation possible à ce sujet, sauf d’élargir l’échelonnement du payement de ses dettes ». Par contre, le propriétaire de Tiko compte également revendiquer le dédommagement qui lui est dû quant à la destruction de ses sociétés durant la crise de 2009. Il n’a pas encore révélé la totalité de la somme mais en tout cas, les procédures seraient en cours.

Ralambomamy