Le jour où la pluie viendra à revenir à la normale, les Tananariviens pousseront un ouf de soulagement. Tellement le retard prononcé des averses prend à la gorge la population de la capitale. Tous les ingrédients sont bons pour justifier et expliquer ce phénomène au point que l’Etat, semble-t-il, s’apprête à prendre les taureaux par les cornes et provoquer des pluies artificielles. Des mesures tout à fait superficielles, comme il est désormais de coutume pour une autorité qui démontre, chaque jour que le Bon Dieu fait, ses limites.

Comme si les feux de brousse ne datent que d’aujourd’hui mais dérivent d’une politique permissive à tous les échelons de décision, l’annonce d’appliquer dare-dare la réglementation en vigueur fait rire sous cape tous les criminels en puissance que sont les auteurs de ces crimes contre la Nation. Il s’agit, en définitive, de trouver les voies pérennes d’endiguement des fléaux sociaux avérés en lieu et place de mesures administratives à rapidement classer dans la catégorie des dossiers sans suite.

Les gesticulations populistes, l’opinion publique en a marre ! L’essentiel est de démontrer que les pouvoirs décisionnels disposent de solution à long terme et pérenne et surtout efficace contre des phénomènes, telle la sécheresse, dont on sait mille fois à l’avance les sources et les conséquences. Hors de ces sentiers tout tracés, le reste n’est que des simulacres de puissance publique vouée d’avance à l’échec. Et en plus des décisions qui sont voraces de fonds publics.

Solo R.