Du 27 au 30 octobre 2015, les femmes députés bénéficieront, pour la énième fois, d’un atelier de renforcement de capacité en collaboration  avec le réseau de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf). Selon les explications de Lydienne Epoube, présidente du réseau, ces 4 jours de formations seront axés sur 3 programmes : un atelier pour l’intégration de l’approche genre dans les politiques publiques et au sein du parlement, un atelier pour l’autonomisation économique des femmes, et enfin un atelier pour la prise de parole exclusivement réservé pour les femmes parlementaires. Et cette personnalité n’a pas manqué d’affirmer que la parité n’est pas encore réelle dans le pays, malgré les nombreuses sensibilisations déjà effectuées.

Lydienne Epoube, dans son allocution, a exposé les divers obstacles existants dans la Grande île et qui nuisent à la promotion de la femme, à savoir l’inégalité des revenus, les scolarités, la discrimination, etc. « Il est impératif que les femmes participent au développement du pays, c’est une question de droit », a-t-elle martelé. En tout cas, la présidente de l’Apf a espéré voir la parité devenir une réalité partagée et vivante à Madagascar.

Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale, Jean-Max Rakotomamonjy, a affiché sa volonté d’accompagner ses collègues féminins dans l’accomplissement de leurs tâches en tant que député. Et à son tour, il a rappelé les nombreux séminaires et ateliers de formation que ces parlementaires ont déjà participé depuis leur prise de service.

 Vahatra Ny Aina