Les partisans de Ravalomanana se sont laissé facilement intimider par les forces de l’ordre. Après avoir été interdits d’accès à Andohatapenaka lundi dernier, il comptait y revenir hier mais ont finalement annulé la descente. Les pro-Ravalomanana ont préféré rester discrets et se concentrer sur une stratégie de contre-attaque. Selon Maître Hanitra Razafimanantsoa, une réunion rassemblant les députés et ministres Tim, les hauts responsables du groupe Tiko et la maire de la capitale ainsi que son équipe, s’est tenue hier à Faravohitra. L’ordre du jour est relatif à cette affaire de l’abattoir d’Andohotapenaka, un sujet devenu la priorité de la dame de la CUA. Pour cette dernière, il n’est pas question de laisser quiconque remettre en cause l’autorité de son mari et de l’humilier de la sorte. Le mari en question s’est empressé de dire qu’il n’a qu’à claquer les doigts pour bénéficier d’un appui des bailleurs de fonds. Et dire qu’il y a encore des gens qui croient encore à ces sornettes.

De son côté, l’équipe de Rivo Rakotovao ne se laisse pas non plus intimider et d’où la conférence de presse du Dg du service foncier qui a souligné que l’acte de vente délivré à Ravalomanana n’a pas de valeur. « Seul le ministère de l’Aménagement du territoire est habilité à délivrer un acte de vente foncier d’un terrain domanial. Ce n’est pas le cas ici puisque l’acte a été octroyé par le ministère de l’Agriculture et de l’élevage de l’époque », explique-t-il. Ce dernier a également souligné que le ministère peut porter plainte contre ce faux acte de vente.

Ralambomamy