Lamasy – Quand le black metal se joue avec discipline
Le rock music fait partie des genres musicaux les plus écoutés des jeunes malgaches actuels. Certains l’aiment surtout pour son côté look et vestimentaire basé sur le noir tandis que d’autres le préfèrent par la sonorité caractérisée d’une mélodie vocale dominante, souvent accompagnée par une ou plusieurs guitares électriques, une guitare basse et une batterie, sans oublier le synthétiseur, le cuivre ou d’autres instruments. A Madagascar, ce ne sont pas les groupes de rock qui manquent, beaucoup font leurs apparition en underground, mais d’autres sont déjà connus par le grand public, du moins dans la région d’où ils viennent. Parmi ces formations figure Lamasy, un groupe de rock de la ville d’Eaux qui se spécialise surtout dans le black metal. Pour les ignorants, c’est un sous-genre de metal. Il reflète la tristesse, la haine, la noirceur la plus profonde dans ses paroles et parfois, contre la religion Christianisme. Par contre, ce jeune groupe talentueux se moque de ces étiquettes, ce qui leur importe c’est le groove. Les membres sont tous des croyants, c’est pourquoi ils ont leur propre façon de montrer leur « Black metal ». Nous sommes alors allés à la rencontre du groupe pour interviewer ses membres afin d’en savoir plus sur eux. Interview !
Madagascar Matin : Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs ?
Lamasy : D’abord, Lamasy est un groupe de rock qui vient d’Antsirabe. Nous nous sommes connus ici et vu que nous partageons la même passion pour ce genre musical, nous avons décidé de nous réunir pour former le groupe en 2006. Par ailleurs, nous avons eu chacun nos propres sous-genre de metal qu’on adorait, mais c’est au black metal qu’on s’est mis d’accord. Dans la formation, nous sommes composés d’Izaia au chant, Elie et Mayhen aux guitares et au « Backing vocals », Harmino à la basse, Fenohasina au piano et Douda à la batterie.
MM : Pourquoi d’ailleurs le nom Lamasy ?
Lamasy : En réalité, c’est un peu confidentiel ! C’est un concept qu’on avait développé entre potes à partir d’un jeu de mot tiré du nom « Malagasy ». Il n’y a pas trop d’explication concernant ce choix, mais il peut se résumer à la destruction et la construction, comme un marteau de guerre. On explique surtout le sens de ce nom dans le titre « Lamasy » sorti en 2009.
MM : Pourquoi le black metal ? Êtes-vous des antéchrists ?
Lamasy : Chaque membre du groupe est fan de ce style musical. On a déjà joué plusieurs styles mais on préfère le plus le Black metal à cause de sa sonorité et son côté obscur. Par contre, on tient à signaler que nous ne nous sommes pas référés aux idéologies ou encore aux pensées de sous-genre de metal basé sur la haine de Dieu, puisque nous avons seulement pris son côté musique. Donc, non ! Nous ne sommes pas des antéchrists, tous les membres sont tous des croyants.
MM : Le black metal est caractérisé par un son agressif et chargé d’atmosphères sombres. Comment soigner vous vos voix ?
Lamasy : Effectivement, le black metal pousse à son paroxysme le chant écorché et guttural du metal pour en faire une incarnation de l’enfer : un cri éraillé, malsain, qui rappelle la torture, la haine ou encore l’angoisse existentielle et la souffrance. Certains chanteurs alternent différentes techniques vocales extrêmes comme le « scream », le « grunt », le « growl », ou encore le murmure, mais nous n’utilisons que deux styles de voix différents : le « Scream » et le « Gore ». Le premier est un hurlement, tandis que le deuxième est un effet de réverbération, souvent ajouté sur la voix pour amplifier les cris et pour donner un son plus caverneux. Il n’y a pas trop d’exercice vocal mais on croit que nous sommes nées avec.
MM : Quelles sont les groupes qui vous inspirent le plus ?
Lamasy : Etant donné que nous ne sommes pas des antéchrists, nous ne sommes fans que de la musique. Plusieurs groupes de rock nous inspirent mais on adore surtout Dimmu Borgir, une formation de black metal symphonique norvégien créée en 1993.
MM : Combien d’albums avez-vous sorti jusqu’à ce jour ?
Lamasy : Nous avons sorti en tout deux albums audio. Le premier en mars 2009, intitulé « Fanambarana ». Le deuxième opus a vu le jour en novembre 2011 et portant le nom de « Faminaniana ». Pour l’instant, deux clips vidéo sont disponibles sur internet mais les versions audio sont les plus nombreuses.
MM : Quels sont vos prochains projets ?
Lamasy : Notre groupe a été officiellement lancé en juin 2006, nous allons donc célébrer nos 10 ans de scène l’année prochaine. Par ailleurs, nous concoctons également un nouvel opus ainsi que de nouveaux singles. Tout au long de l’année, nous participeront aussi à plusieurs évènements culturels notamment le « Metal bira Solid » ou encore le « Vy vato metal ».
MM : Quelques messages pour les metalleux ?
Lamasy : Ce message s’adresse surtout aux étoiles montantes du rock. Ne vous laisser jamais humilier, il y a des jaloux dans ce monde. Il faut avoir de la passion et il faut aimer ce qu’on fait. Mais surtout, il faut avoir de la personnalité, sans imiter les autres. Il faut avoir son propre image aux yeux des autres pratiquants. Et surtout, faites que la musique soit résistante pas notre groupe.
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