Selon l’ordre du jour de la Chambre basse, les députés ne devaient pas tenir une quelconque activité hier. Malgré la proposition du bureau permanent de débuter le mois par un atelier sur le droit à la nationalité et l’apatride, certains députés ont contesté ce programme et demandé à ce qu’aucune affaire ne soit entamée ce jour-là. Selon leurs arguments, beaucoup de parlementaires ont besoin de plus d’un jour de route pour rallier la Capitale et leurs districts respectifs, et à l’occasion de la Toussaint, plusieurs députés se sont rendus chez eux pour sa commémoration. « Certes, nous sommes actuellement en pleine période de session ordinaire mais il faudrait quand même accorder un temps de répit », ont-ils argumenté lors de l’adoption de l’ordre du jour. Ainsi, la séance plénière est reportée pour le lendemain, soit aujourd’hui, pour l’entame de l’atelier en question. Pourtant, les organisateurs, notamment le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) et le Focus développement, ont toujours tenté hier de joindre les députés pour les persuader de participer à cette formation, sous prétexte que les intervenants ont déjà été contactés pour cette journée. En principe, l’échange aurait dû se tenir dans la salle de séance du Palais de la démocratie à Tsimbazaza, mais avec le « petit » contretemps, elle va se dérouler ce jour à l’hôtel Carlton à Anosy.

Pour le projet de loi de finances rectificative 2015 et le projet de loi de finance initiale 2016, ils ont été déposés auprès de l’Assemblée nationale vendredi dernier et le bureau permanent ainsi que la Conférence des présidents se sont penchés sur une éventuelle modification de l’ordre de jour.

Vahatra Ny Aina