Les temps sont difficiles pour le secteur minier. Ayant amorcé une descente depuis quelques années, les cours des matières premières, notamment ceux du nickel, se retrouvent actuellement à un niveau historiquement bas. Pour le nickel, le prix poursuit son effondrement pour se traiter à près de 10 000 USD la tonne, loin de son sommet de 52  000 USD en 2007.

Devant cette situation, les compagnies minières sont dans l’obligation de réduire leurs coûts d’exploitation selon des stratégies bien connues. Ainsi, bon nombre d’entre elles ont dû ralentir leurs activités, voire fermer leurs portes. Plusieurs mines de nickel dans divers pays du monde tels que l’Australie et le Canada ont dû supprimer de nombreux emplois afin de ne pas fermer. Pour ne pas perdre de l’argent, certaines compagnies préfèrent suspendre leurs activités en attendant que les cours du nickel s’améliorent. Ambatovy n’a pas échappé à cette crise et a entamé une série de mesures visant à rationaliser ses dépenses depuis deux années afin de rester opérationnelle.

« Depuis déjà plus de deux ans, Ambatovy a dû prendre des mesures de réduction de coûts drastiques afin de faire face aux difficultés financières engendrées par la baisse du prix de nickel sur le marché. Dernièrement, nous avons même été contraints de procéder à la mise au chômage technique d’une partie de notre personnel », explique le Président d’Ambatovy, Tim Dobson. Malgré les difficultés, le projet Ambatovy avance. C’est ainsi qu’il a atteint la validation financière le 21 septembre 2015. Dix certificats ont été requis par les banques prêteuses d’Ambatovy pour cette étape, notamment le Certificat de capacité du port, le Certificat de capacité du pipeline, le Certificat des installations physiques, le Certificat minier, le Certificat de commercialisation, le Certificat juridique et d’autres conditions, le Certificat financier, le Certificat environnemental, le Certificat d’efficacité et le Certificat de production.

C’est une étape très importante pour Ambatovy et elle signifie que le financement mis en place nécessaire pour la construction du projet est désormais sans recours pour tous les partenaires. Elle témoigne également de la force et de la capacité technique de l’exploitation.

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