La Jirama a trouvé un autre moyen pour faire taire la grogne de la population. Mais au lieu de la calmer, cette société a réussi à faire monter encore plus la colère dans chaque ménage. Après quelques jours de « fluidité » de l’électricité, les citoyens de la Capitale font actuellement face à des problèmes de tension électrique. En effet, l’intensité de l’électricité arrivée dans les foyers a tellement chuté que même une ampoule de 100w ne peut pas illuminer une pièce de 8m2. « Une bougie procure plus de lumière qu’une ampoule », a ronchonné un habitant du Fokontany d’Andohanimandroseza. Apparemment, deux jours de crachins auraient suffit à la Jirama pour prétexter un nouveau problème. Le pays n’est pas encore entré dans la saison de pluie et voilà que ce géant de l’électricité voudrait faire croire à la population qu’il a détecté un autre tendon d’Achille au sein de son fonctionnement.

Face à cette situation, les citoyens ont manifesté leur mécontentement car depuis l’après-midi du lundi jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, l’électricité a baissé en intensité dans le quartier d’Ambohipo et ses environs. Et pourtant, la Jirama a été averti plusieurs fois puisque son agence dans cette zone a déjà failli être incendiée 3 fois, et ce, suite au fréquent délestage.

Quant aux autres quartiers, les coupures d’électricité sont toujours d’actualité même si cela ne dure pas aussi longtemps qu’auparavant. Pour l’instant, la population sollicite une prise de mesure énergique de la part des responsables car cette situation est vécue difficilement. Pire que pendant les moments de délestage car  la Jirama a estimé que « le compteur tourne d’où la hausse des factures, alors qu’on ne peut même pas allumer la télévision », a rajouté un autre habitant du Fokontany d’Ambohipo. « Et pourtant, nos principales activités nécessitent toutes de l’électricité. Mais avec une tension aussi basse, on ne peut pas brancher une seule machine au risque de détériorer les matériels », a-t-il terminé.

Vahatra Ny Aina